Rechercher
Rechercher

Liban - Campagne

« A Heartbeat Story », pour sauver les enfants malades du cœur

Le concert annuel de l’association se déroulera les 14 et 15 avril prochain, au Seaside Arena (ex-BIEL).

À la guitare avec les chanteurs de Heartbeat, lors d’un concert pour collecter des fonds, le Pr Ramzi Achouch, président de l’association. Photo Heartbeat

C’est l’histoire d’une fillette malade du cœur. C’est l’histoire d’une mission humanitaire, qui consiste à soigner, opérer et prendre en charge les enfants présentant des maladies cardiaques congénitales, issus de milieux défavorisés. C’est l’histoire de Heartbeat, une association qui aura soigné en 12 ans près de 3 000 enfants cardiaques. Cette fillette a la chance d’en faire partie. Elle vivra, guérira, grandira et mènera une existence quasi normale. Son histoire, celle de ses parents, celle de Heartbeat et de sa mission, sont le fil conducteur de la campagne 2018 de collecte de fonds baptisée A Heartbeat Story, qui débutera le 13 avril prochain, lors d’un dîner de gala-concert, et se poursuivra les samedi 14 et dimanche 15, pour deux concerts, sur le site de l’ancien BIEL, Seaside Arena.
L’événement attire chaque année plus de 5 000 personnes de tous les âges. Non seulement parce que le concept du concert se renouvelle constamment, qu’une bonne partie des acteurs du spectacle, musiciens, chanteurs, danseurs, tous bénévoles, sont des médecins ou des étudiants en médecine, mais parce que l’équipe de Heartbeat est soucieuse de rendre heureux chaque donateur, petit ou grand, de lui faire vivre des moments inoubliables. « La musique, point de départ de nos campagnes, crée le lien entre la cause et les donateurs », souligne à L’Orient-Le Jour le professeur Ramzi Achouch, chirurgien cardio-pédiatrique, président de Heartbeat. Sans oublier que l’association compte désormais de fidèles supporters et amis, fidèles à la cause de l’enfance cardiaque. « Nous sommes heureux d’avoir réussi à créer une prise de conscience collective sur la nécessité de ne pas laisser un enfant mourir », soutient le chirurgien. L’association part aussi du principe que ses coûts opérationnels doivent être minimes, « chaque dollar collecté » devant « servir à soigner les jeunes patients ».
Traiter les enfants malades du cœur dont les parents ne peuvent assumer les soins, faute d’argent, est la mission principale de l’association. « Même si les maladies cardiaques congénitales de l’enfance sont prises en charge par l’État, la loi est claire : les autorités assument une importante partie des coûts de traitement ou d’interventions chirurgicales, mais les parents doivent supporter le reste », explique le Pr Achouch. Et comme il existe des différences d’appréciation de prix entre les tiers payants et les hôpitaux, la note présentée aux familles est généralement élevée, note le praticien. « Elle atteint facilement 5 000 à 8 000 dollars, et parfois plus, constate-t-il. Une grande partie des enfants malades mourraient, faute de traitement et d’argent. D’où la raison d’être de notre association. » Heartbeat leur assure une couverture financière et ses médecins sont impliqués dans la dynamique de traitement de ces petits malades, dans les interventions chirurgicales qui leur sauvent la vie, dans leur suivi médical, à court et même long terme, si nécessaire. « Rien qu’en 2017, avec un budget d’un million deux cent cinquante mille dollars, Heartbeat a sauvé près de 300 enfants libanais et 55 non libanais soutenus par des fonds étrangers provenant d’organismes internationaux », affirme le président. Il précise à ce propos que les soins se font à l’Hôtel-Dieu de France principalement, dans le cadre du Centre du cœur de l’enfant, mais parfois aussi dans d’autres hôpitaux.

Sensibilisation et dépistage
L’association ne s’arrête pas en si bon chemin. Depuis 2015, toujours dans le cadre de sa mission qui consiste à sauver davantage de vies, elle organise des campagnes de dépistage et de prévention aux maladies cardio-vasculaires en mémoire de Philippe el-Hage. Sept missions ont été menées jusque-là, dans différentes régions du pays, les deux dernières étant à Kfar Habou, dans le caza de Minié-Denniyé, en novembre 2017, et à Rayak dans la Békaa, en mars 2018. La participation pour chaque mission d’une bonne soixantaine de bénévoles, parmi lesquels des cardiologues, médecins spécialistes, résidents et corps infirmier, a permis à Heartbeat d’examiner jusque-là plus d’un millier de patients, de mener des tests de diabète, de cholestérol, d’hypertension artérielle, d’ostéoporose, de réaliser des consultations cliniques et des électrocardiogrammes. Également au cœur de ces journées de sensibilisation, des consultations dentaires, des rencontres avec des nutritionnistes et une sensibilisation aux dangers du tabac. Ce qui a permis de diagnostiquer des problèmes cardiaques, des cas de diabète et d’hypertension... De faire aussi connaître Heartbeat dans ces régions rurales éloignées et son engagement humanitaire auprès des enfants cardiaques.
Les billets sont en vente     au Virgin Ticketing box office. Pour plus d’informations, contacter le 76/616535.

C’est l’histoire d’une fillette malade du cœur. C’est l’histoire d’une mission humanitaire, qui consiste à soigner, opérer et prendre en charge les enfants présentant des maladies cardiaques congénitales, issus de milieux défavorisés. C’est l’histoire de Heartbeat, une association qui aura soigné en 12 ans près de 3 000 enfants cardiaques. Cette fillette a la chance...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut