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Nos Lecteurs ont la Parole - par Sylvain THOMAS

Un thaumaturge du nom de « Jésus-Christ »

La vie de l’homme est indestructible en ce monde et dans l’autre. Par la mort qui est une bénédiction viendra la vie, car ce qui caractérise les êtres vivants, c’est l’immortalité qui est vainqueur et non la mort. Une fois de plus, au bouleversant récit de la Résurrection, qui est une mort apparente, une foule innombrable guette le suivi de cet événement... Pourquoi cette fête revêt-elle un sens si profond à notre époque du troisième millénaire ? Quel enseignement nous apporte-t-elle en ces heures de désarroi et de troubles ? Pâques est le récit d’une découverte : le Christ est vivant, existant, plein de zèle et d’ardeur, plein de puissance, par Sa présence, Il est revenu pour réaffirmer, reconfirmer, réattester, retémoigner et réauthentifier la présence du royaume d’où Il revient et qui est réservé aux élus. Et, du même coup, nous voici délivrés d’une crainte profondément enracinée en nous, la crainte de la mort. Avons-nous jamais pensé combien les disciples durent être déçus par les événements survenus dans les derniers jours de la vie du Christ ? Le calvaire représentait pour eux un irrémédiable désast.
Le Roi des rois est né à Bethléem dans une crèche d’emprunt, entré triomphalement dans la ville de Jérusalem sur un âne d’emprunt, le Roi du Ciel était finalement inhumé dans une tombe d’emprunt. Le dernier acte de dévotion des apôtres fut de préparer le corps du Roi des rois pour son ensevelissement. Pas un seul d’entre eux ne croyait en Sa résurrection. Et voici que des ténèbres du sépulcre monte, dans le jardin de Joseph d’Arimathie, un chant de gloire : « II est ressuscité ! » Soudain, les disciples ne sont plus seuls, II réapparaît dans leur vie. La mort ne L’a pas changé. Son amour est toujours le même, Sa compassion n’est pas moins tendre. Il reconnaît Marie à sa voix, Pierre à ses fautes, Thomas à ses doutes.
Au cœur du récit de Pâques, on trouve l’assurance éternelle que nous ne sommes pas seuls sur les chemins de la vie. Le Christ n’est pas un souvenir mais une présence, quand les portes se ferment et que tout s’écroule, quand les étoiles disparaissent, quand à l’horizon la pourpre s’éteint et que le ciel est de plomb, une voix se fait entendre : « Ne craignez point, je suis vivant ! »
Et parce qu’Il est vivant, nous savons que nous vivrons... À l’éternelle question : « Une fois mort, peut-on revivre ? » Pâques apporte la réponse : « De même que tous les hommes meurent en Adam, tous aussi revivront dans le Christ. » C’est une question de mystique et de « credo ».
Le Christ vit, premier aspect de la découverte pascale ; mais qui plus est, le Christ triomphant. Et nous voici du même coup délivrés d’une seconde crainte : celle de la défaite.
Il n’a pas seulement survécu, II a « vaincu la mort ». Et c’est pourquoi les disciples rayonnent de joie. Si le christianisme avait pris fin sur la Croix, nous n’en aurions jamais entendu parler. S’il n’offrait rien au-delà du calvaire, ce serait la religion du désespoir.
Pâques a fait d’un martyre une apothéose. Au « Non » que le monde a proféré le Vendredi saint, Dieu, le dimanche de Pâques, a répondu par un « Oui ». Pour la première fois, le monde a appris que la haine, la violence et la cupidité ne sont pas les forces les plus puissantes sur cette terre, mais au contraire les vrais forces les plus puissantes qui sont : le règne, la puissance et la gloire de Dieu pour les siècles des siècles, car le Christ a connu la mort, Il est ressuscité et Il est revenu pour nous sauver au moment de la consécration du pain et du vin durant la messe et la prise de communion par l’hostie immaculée dans notre bouche. Quelle grandeur, quelle immensité et quelle divinité qui surpassent tout entendement, tout raisonnement et toute imagination ! C’est pourquoi cette fête est au cœur de toutes nos raisons de croire que la vie vaut la peine d’être vécue. Elle exprime la certitude que la vérité est plus forte que l’erreur, la règle éthique plus éternelle que l’intérêt immédiat, que donner est meilleur que recevoir et partager plus avantageux que gaspiller.
Dieu nous entoure, un à un, de Sa présence et de Son amour. Il a placé en nous une attirance à la vérité et au bien que Lui seul peut combler. Les promesses de la vie « éternelle » répondent au-delà de toute espérance à cette « tendance ». Le Ciel et la Terre sont remplis de Sa gloire
Comprenons bien ce qui suit : nous pouvons imaginer mille siècles, des millions de siècles, des milliards de siècles autant que nous voulons, tout cela, mis en comparaison avec l’éternité, n’est comme rien, car ces milliards de siècles auraient une fin ; or, après eux, l’éternité serait toujours entière ; comme si elle venait de commencer.
La mort n’a jamais existé, la mort est un réveil dans l’au-delà pour le meilleur ou pour le pire. Dieu ne laisse pas mourir « l’homme, son chef-d’œuvre », pour qui Il a créé le Ciel et la Terre. Au contraire, Il refleurit Son chef-d’œuvre au Ciel comme une rose refleurit au printemps suivant. Le Christ est venu sur Terre pour sauver l’homme du pire dans l’au-delà et le conduire vers le bonheur éternel. Dieu le Père, soucieux de préparer la vie à l’intérieur de la grâce qu’Il dispense, Il la rétablit dans la pleine et lumineuse intelligence de Ses prérogatives vécues véridiquement et fidèlement à Dieu sur Terre. Dieu ne peut pas laisser mourir et pourrir son chef-d’œuvre : « L’homme ». Car celui-ci a honoré Dieu et Sa création par son labeur, son progrès et ses inventions.


La vie de l’homme est indestructible en ce monde et dans l’autre. Par la mort qui est une bénédiction viendra la vie, car ce qui caractérise les êtres vivants, c’est l’immortalité qui est vainqueur et non la mort. Une fois de plus, au bouleversant récit de la Résurrection, qui est une mort apparente, une foule innombrable guette le suivi de cet événement... Pourquoi cette fête...

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