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Économie

Pertes de 300 millions de dollars pour le secteur agricole depuis 2015

La fermeture en avril 2015 du dernier poste-frontière ouvert entre le Liban et la Syrie, à Nassib, a coupé la route terrestre qui reliait traditionnellement le Liban à ses marchés arabes, notamment le Golfe. Photo d’archives « L’OLJ »

Selon l’Association des agriculteurs, la fermeture de la frontière entre la Syrie et le Liban a engendré des pertes de 300 millions de dollars pour les exportateurs agricoles libanais. « Si l’État avait acheté 4 ferries pour transporter les camions gratuitement (vers l’Égypte et l’Arabie saoudite, comme l’a proposé l’association), ces pertes n’auraient pas eu raison d’être », indique l’association dans son rapport annuel, selon des informations publiées par l’Agence nationale d’information (ANI) hier.
La fermeture en avril 2015 du dernier poste-frontière ouvert entre le Liban et la Syrie, à Nassib, a coupé la route terrestre qui reliait traditionnellement le Liban à ses marchés arabes, notamment le Golfe. Pour pallier cette difficulté, l’Autorité de développement des investissements au Liban (IDAL) a mis en place en 2015 un programme de subventions des exportations destiné à compenser le surcoût induit par la réorientation des exportations vers les pays arabes par voie maritime. En mai 2017, ce programme a été prolongé pour un an, avec une enveloppe additionnelle de 9,6 millions de dollars, après une première injection de 14 millions de dollars. Un programme jugé insuffisant par l’Association des agriculteurs.
Selon son rapport, les exportations sont tombées à 350 000 tonnes par an après la fermeture du poste-frontière de Nassib, alors qu’elles atteignaient 530 000 tonnes auparavant. Plus en détail, l’exportation de pommes de terre a baissé de 54 % (à 127 000 tonnes) entre 2014 et 2017 ; celle des oignons a chuté de 82 % (à 5 000 tonnes) ; celle de choux et de laitues a diminué de 56 %, à 8 000 tonnes ; tandis que l’exportation de bananes a baissé de 53 %. Résultat, environ 200 000 tonnes de produits en moins sont exportés depuis la fermeture du poste-frontière de Nassib, ce qui équivaut à 100 millions de dollars par an, soit 300 millions de dollars sur trois ans, souligne le rapport de l’Association des agriculteurs. « La mauvaise gestion de ce dossier, due à la malveillance et la corruption, a provoqué l’effondrement de l’économie et une crise sans précédent dans le secteur agricole au Liban », conclut le rapport.

Selon l’Association des agriculteurs, la fermeture de la frontière entre la Syrie et le Liban a engendré des pertes de 300 millions de dollars pour les exportateurs agricoles libanais. « Si l’État avait acheté 4 ferries pour transporter les camions gratuitement (vers l’Égypte et l’Arabie saoudite, comme l’a proposé l’association), ces pertes n’auraient pas eu raison...

commentaires (2)

ACHETER 4 FERRIES ? GARANTISSEZ UN FLUX MINIMUM D,UNITES VERS L,EGYPTE ET LES ARMATEURS ENVERRAIENT DES FERRIES LE SERVIR D,EUX-MEMES !

LA LIBRE EXPRESSION

10 h 28, le 20 février 2018

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Commentaires (2)

  • ACHETER 4 FERRIES ? GARANTISSEZ UN FLUX MINIMUM D,UNITES VERS L,EGYPTE ET LES ARMATEURS ENVERRAIENT DES FERRIES LE SERVIR D,EUX-MEMES !

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 28, le 20 février 2018

  • Déjà que ce secteur relevait à peine la tête...

    NAUFAL SORAYA

    07 h 44, le 20 février 2018

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