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Liban - Diaspora

Les recommandations de la LDE : promouvoir les investissements, la culture et l’art de vivre libanais

Les Libanais d’Afrique encouragés à récupérer leur nationalité.

Transposés à Abidjan, les conflits politiques qui secouent la scène locale depuis un certain temps ont presque occulté les objectifs et la raison d’être du deuxième congrès africain de la LDE (Lebanese Diaspora Energy), qui s’est tenu le week-end dernier dans la capitale ivoirienne. Avant même sa tenue, ce rassemblement avait déjà fait les frais des nombreux différends entre Gebran Bassil, ministre des Affaires étrangères et président du Courant patriotique libre (CPL), et Nabih Berry, président du Parlement et chef du mouvement Amal, notamment en raison de la dernière crise en date, après la fuite, il y a une semaine, d’une vidéo dans laquelle M. Bassil traitait M. Berry de « voyou ».

Le rendez-vous d’Abidjan avait pourtant un objectif éminemment économique, destiné à créer une plate-forme de coopération entre les hommes d’affaires libanais d’Afrique et encourager les investissements en Afrique et au Liban. En dépit du boycott d’un certain nombre de participants se voulant solidaires de M. Berry, et en l’absence du ministre Bassil qui pourtant était l’initiateur de ce congrès, le rassemblement a eu lieu loin des brouhahas de la politique intérieure libanaise.

Divisés en quatre différents ateliers, les échanges ont porté respectivement sur les questions économiques, les opportunités de coopération en matière d’investissements, ainsi que sur le sujet de la préservation de l’identité par le biais notamment de la loi sur la restitution de la nationalité libanaise, la sauvegarde de la langue arabe dans les pays d’immigration à travers les écoles libanaises et la propagation de la culture et de l’art de vivre libanais. 


(Pour mémoire : Coup de théâtre à la LDE : Bassil s’adresse aux participants à Abidjan par écrans interposés)


Au terme de deux journées de débats, les participants ont convenu d’une série de recommandations adaptées aux différentes régions africaines. Il s’agit notamment d’encourager la coopération entre les hommes d’affaires libanais qui se trouvent en Afrique de l’Ouest par le biais de la création de sociétés conjointes œuvrant à remporter les appels d’offres et marchés publics en Afrique. Il a été également question d’inciter les banques commerciales libanaises à accéder au marché d’Afrique de l’Ouest en vue de proposer leurs services aux Libanais et aux Africains. 

L’État devrait en outre s’efforcer d’offrir aux Libanais résidant en Afrique les incitatifs économiques et financiers nécessaires pour les pousser à investir dans de grands projets au Liban qui dépassent les traditionnels virements financiers que les membres de la diaspora avaient l’habitude d’effectuer pour aider leurs proches au pays. 

Pour l’Afrique du Nord, les participants ont proposé la création d’un comité ministériel diplomatique qui regrouperait des hommes d’affaires avec pour mission de redynamiser les accords commerciaux conclus entre le Liban et l’Afrique du Nord. Il a été également convenu d’encourager la création d’associations conjointes qui regrouperaient les Chambres de commerce et d’industrie au Liban et en Afrique, dans l’objectif de la mise en commun de leurs ressources. 

Pour l’Afrique centrale et l’Afrique du Sud, il a été question d’organiser des réunions B2B (Business to Business) lors des prochains congrès de la LDE, de sorte à permettre la rencontre et l’échange entre les hommes d’affaires libanais qui investissent en Afrique, et les encourager à se constituer en réseaux pour créer de nouvelles opportunités d’investissements. Également parmi les recommandations, la création d’un comité spécialisé pour la commercialisation des produits libanais en Afrique. Le comité devrait regrouper des représentants des ministères des Affaires étrangères, de l’Économie, de l’Agriculture et de l’Industrie.

Enfin, sur les plans des échanges culturels, les participants ont prôné la création d’expositions en Afrique pour promouvoir l’industrie et l’art libanais. Il a été en outre question d’inciter les Libanais d’Afrique à présenter les formalités nécessaires pour récupérer leur nationalité. Sur le chapitre de l’éducation, les participants ont décidé d’encourager les universités libanaises à ouvrir des branches sur ce continent.


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Transposés à Abidjan, les conflits politiques qui secouent la scène locale depuis un certain temps ont presque occulté les objectifs et la raison d’être du deuxième congrès africain de la LDE (Lebanese Diaspora Energy), qui s’est tenu le week-end dernier dans la capitale ivoirienne. Avant même sa tenue, ce rassemblement avait déjà fait les frais des nombreux différends entre Gebran...

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AVEC CE QUI SE PASSE A LA MAISON... EL TCHERCHO7 DES INSULTES DE L,UN ET DES REACTIONS AVENTURIERES DE L,AUTRE... C,EST L,EXEMPLE LE PLUS NEGATIF QUI EST DIFFUSE VERS LA DIASPORA PARTOUT !

LA LIBRE EXPRESSION

08 h 32, le 05 février 2018

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Commentaires (1)

  • AVEC CE QUI SE PASSE A LA MAISON... EL TCHERCHO7 DES INSULTES DE L,UN ET DES REACTIONS AVENTURIERES DE L,AUTRE... C,EST L,EXEMPLE LE PLUS NEGATIF QUI EST DIFFUSE VERS LA DIASPORA PARTOUT !

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 32, le 05 février 2018

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