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Liban - Cyberespionnage

Des ONG réclament une enquête aux autorités

Des ONG de défense des droits de l’homme – Human Rights Watch (HRW), SKeyes, ALEF, Alkarama Foundation, le Centre libanais pour les droits de l’homme, Media Association for Peace et SMEX – ont appelé hier le procureur général près la Cour de cassation à l’ouverture d’une enquête, après la publication, la semaine dernière, d’un rapport accusant les services de sécurité d’avoir piraté les smartphones de milliers de personnes.
Des applications contenant des logiciels malveillants – en apparence identiques aux applications de messagerie instantanée, comme WhatsApp – auraient été utilisées pour pirater les téléphones de militants, militaires, avocats ou journalistes dans plus de 20 pays, avaient dévoilé la semaine dernière des spécialistes. Leur étude porte notamment sur la découverte d’une vaste « infrastructure » dédiée au piratage informatique dans le monde entier, baptisée « Dark Caracal », et qui serait basée dans un bâtiment de la Direction générale de la Sûreté générale.
« Si ces accusations sont avérées, cette surveillance intrusive tourne en dérision le droit des personnes à la vie privée, et compromet la liberté d’expression et d’opinion », met en garde dans un communiqué la directrice adjointe de HRW pour le Moyen-Orient, Lama Fakih.
« Les autorités libanaises doivent mettre immédiatement fin à toute surveillance qui viole les lois du pays ou les droits de l’homme, et enquêter sur ces informations de violations flagrantes de la vie privée », souligne le communiqué de HRW.
« Les allégations selon lesquelles les données volées ont été laissées “à l’air libre” sur le web sont particulièrement préoccupantes, dans la mesure où cela mettrait en danger la vie privée des gens », a ajouté Mme Fakih.
« Il n’y a pas de justification pour une surveillance arbitraire à grande échelle, mais laisser l’information privée des gens exposée sur internet dépasse toutes les bornes », a-t-elle conclu.

Des ONG de défense des droits de l’homme – Human Rights Watch (HRW), SKeyes, ALEF, Alkarama Foundation, le Centre libanais pour les droits de l’homme, Media Association for Peace et SMEX – ont appelé hier le procureur général près la Cour de cassation à l’ouverture d’une enquête, après la publication, la semaine dernière, d’un rapport accusant les services de sécurité...

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RECLAMER PLUTOT DES RESPONSABILITES !

LA LIBRE EXPRESSION

09 h 36, le 26 janvier 2018

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Commentaires (2)

  • RECLAMER PLUTOT DES RESPONSABILITES !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 36, le 26 janvier 2018

  • Pourquoi crier au scandale quand on sait tous pertinemment que chacun de nos mouvements est retracé, où qu'on soit dans le monde: vidéosurveillance, téléphones, téléphones portables, Internet, ordinateurs, cartes bancaires, etc... Tout ce qui est soit-disant prévu pour nous faciliter la vie au quotidien est un outil de surveillance réel ou masqué!

    NAUFAL SORAYA

    07 h 47, le 25 janvier 2018

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