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Liban

Future TV : Les employés licenciés poursuivent leur protestation, mais la direction assure qu’une solution a été trouvée

« Plus de 16 mois d'arriérés de salaire ont été payés en 2017 », précise le directeur de la chaîne.

Un groupe d'anciens employés licenciés de la Future TV ont observé hier un sit-in à 10h30, à la rue Spears, devant les locaux de la chaîne pour réclamer le paiement des sommes qui leur sont dues depuis leur licenciement en avril dernier. Selon les protestataires, le directeur de la chaîne, Ramzi Gebeyli, leur avait promis à l'époque de s'acquitter des 14 mois d'arriérés de salaire que la chaîne leur devait avant la fin 2017.

Au terme du sit-in, une délégation des manifestants s'est réunie avec le directeur. « Nous avons rencontré M. Gebeyli qui nous a proposé de nous payer notre dû par étapes d'ici trois à sept mois, ce que nous avons catégoriquement refusé parce que 90 % des employés licenciés sont au chômage depuis plusieurs mois », a affirmé Mohammad Akil au nom des employés. La crise financière qui secoue la Future TV a commencé il y a plus de trois ans, rappelle-t-on.

Joint au téléphone par L'Orient-Le Jour, M. Gebeyli a refusé de commenter l'affaire. Il s'est uniquement contenté de préciser que « ceux qui se sont prononcés au nom des employés licenciés ne représentent en réalité qu'une minorité d'entre eux qui ne dépasse pas une dizaine de personnes ». « Les employés ont perçu plus de 16 mois d'arriérés de salaire en 2017. Il y a eu un retard dans le paiement de l'ensemble de la somme mais une solution a été trouvée et a commencé à être appliquée la veille du sit-in », assure-t-il avant d'enchaîner : « Cependant, il y a quelques personnes qui ne sont pas d'accord sur la solution et ceux-là ne représentent qu'eux-mêmes. »

 

(Lire aussi : D’anciens employés de la Future TV se mobilisent pour le paiement de leurs arriérés)

 

Interrogé à ce sujet par L'OLJ, un employé qui a participé au sit-in d'hier a assuré de son côté que « le problème n'a pas été réglé jusqu'à présent » et qu'« aucune solution n'a été envisagée avec le directeur de la chaîne ». « Même si certaines sommes ont été payées, cela n'annule pas la promesse officielle qui a été faite par M. Gebeyli de payer l'ensemble de notre dû avant la fin de 2017, d'autant que pendant neuf mois il ne nous a pas contactés une seule fois pour nous communiquer son incapacité de tenir sa promesse », a-t-il ajouté, en réponse aux propos du directeur de la chaîne.

« Nous sommes en train de négocier avec M. Gebeyli pour tenter de conclure un compromis. Bien que nous ayons le droit de réclamer qu'on nous paie notre dû d'un seul coup, nous restons toutefois réalistes. Mais pourquoi faudrait-il attendre jusqu'en juillet et non pas jusqu'en avril par exemple ? Les anciens employés au chômage ne peuvent pas se permettre le luxe d'attendre aussi longtemps que cela », a-t-il martelé avant de poursuivre : « Nous ne voulons pas de problème avec qui que ce soit, nous ne voulons que nos droits en tant qu'anciens employés et nous n'avons jamais prétendu représenter tous les employés. » Une réunion est prévue lundi entre le directeur de la chaîne et les anciens employés pour négocier.

 

 

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