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Liban - Dans les coulisses de la diplomatie

Déplacés syriens : la visite de Macron à Beyrouth pas encore confirmée

Le Liban officiel garde un silence radio sur les insurrections populaires en Iran, tandis que le bras de fer entre le président de la République et le président de la Chambre semble parti pour durer. Les efforts de médiation entre ces deux présidences auraient échoué, selon des milieux politiques, qui parient toutefois sur la promesse formulée par le Premier ministre Saad Hariri, à la veille du jour de l'an, d'œuvrer pour rapprocher les points de vue entre Baabda et Aïn el-Tiné.

La perspective de trois conférences d'appui international au Liban, parrainées par la France, rendrait en effet impératif le dénouement de la crise au plus vite. La première de ces conférences – qui avaient été annoncées par le président français au chef de l'État et au Premier ministre lors de leurs visites respectives à Paris – doit se tenir à Beyrouth, avec pour objectif de fixer le cadre d'un retour des déplacés syriens, à l'heure où les pays donateurs rationnent leurs aides au Liban. Mais la date de cette conférence reste à confirmer. Si Emmanuel Macron est attendu en principe à Beyrouth les 14 et 15 janvier dans le cadre de cette conférence, des contacts sont en cours entre Beyrouth et Paris pour valider officiellement cette date. L'Élysée mènerait également des contacts parallèles avec les autres pays d'accueil de la région, à savoir la Jordanie, l'Égypte et la Turquie, et avec des pays membres de l'Union européenne. L'annonce officielle de la conférence doit attendre que ces contacts aboutissent, ce qui n'est pas encore acquis. Deux autres conférences doivent y succéder : Paris IV et la conférence de Rome, dont les dates respectives doivent elles aussi être fixées.

 

 

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