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À La Une - Liban

Hariri : Ceux qui ne respectent pas la distanciation auront des problèmes avec moi personnellement

"Certains tentent de faire croire que j'ai des problèmes avec l'Arabie saoudite et les pays du Golfe. Cela est totalement faux", a assuré le Premier ministre libanais.

Le Premier ministre libanais, Saad Hariri (d.), s'adressant à une délégation d'élus locaux de diverses régions du pays, qu'il a reçus à la Maison du Centre, le soir du 15 décembre 2017. Photo Ani

Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, est revenu à la charge vendredi soir, affirmant que tous ceux qui ne respecteraient pas le principe de distanciation du Liban par rapport aux conflits régionaux auront un problème avec lui personnellement.

"Les expériences passées, depuis 2005 jusqu'à l'élection du président Michel Aoun (en octobre 2016) et la formation du gouvernement actuel, prouvent qu'aucun pôle ne peut annuler l'autre. Le Liban ne peut exister sans une véritable cohabitation nationale", a martelé M. Hariri devant une délégation d'élus locaux qu'il a reçue à la Maison du Centre.

"J'effectue personnellement et quotidiennement le suivi de l'application du principe de distanciation adopté par le gouvernement. Et les pôles politiques qui ne respectent pas ce principe auront des problèmes avec moi personnellement", a prévenu M. Hariri.

 

(Lire aussi : Riyad met Hariri et Berry à l'épreuve...)

 

Le Premier ministre, qui avait démissionné à la surprise générale le 4 novembre à Riyad, avait accusé le Hezbollah et l'Iran de mainmise sur le Liban. Il est revenu sur sa démission après son retour le 22 novembre à Beyrouth, après avoir obtenu du gouvernement une déclaration politique en vertu de laquelle le Liban s'engageait à appliquer une politique de distanciation.

Mais il reste que le communiqué gouvernemental adopté le 5 décembre a subi de graves violations, quelques jours après son adoption en Conseil des ministres. La première a été illustrée par la visite du chef de la milice irakienne "Asaeb Ahl el-Haq", Qaïs el-Khazaali, aux frontières libano-israéliennes. Il y a eu aussi les déclarations du secrétaire général adjoint du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, prononcées à Téhéran, quelques heures après l'adoption du texte gouvernemental.

"Certains tentent de faire croire que j'ai des problèmes avec l'Arabie saoudite et les pays du Golfe. Cela est totalement faux. Certaines formations ont des problèmes avec les pays du Golfe. Saad Hariri n'a aucun contentieux avec l'Arabie, sa relation avec le royaume est spéciale et historique et va encore se renforcer si Dieu le veut", a assuré Saad Hariri.

Lundi, le chef du gouvernement avait promis de "lâcher le morceau" contre les "partis politiques" qui "l'ont poignardé dans le dos" dans ses relations avec l'Arabie, dans le cadre d'une émission politique animée par le journaliste Marcel Ghanem. Ce dernier avait précisé mardi, sur son compte Twitter, qu'il recevrait le président du Conseil le jeudi 21 décembre dans son talk-show. Toutefois, M. Hariri a fait savoir mercredi que la date de l'entretien n'a jamais été fixée. Il semble selon certaines sources que cet entretien aura lieu durant la première semaine de 2018.

 

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Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, est revenu à la charge vendredi soir, affirmant que tous ceux qui ne respecteraient pas le principe de distanciation du Liban par rapport aux conflits régionaux auront un problème avec lui personnellement.
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commentaires (6)

FEZA3TON WALLA !

LA LIBRE EXPRESSION

11 h 55, le 18 décembre 2017

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Commentaires (6)

  • FEZA3TON WALLA !

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 55, le 18 décembre 2017

  • Ceux qui ne respecteront pas la distanciation doivent avoir vraiment peur... J'adore l'humour à la libanaise

    Wlek Sanferlou

    15 h 18, le 17 décembre 2017

  • La politique est la chose de la cité, (une affaire d'intérêt publique). Un dossier (quelque soit) ne peut jamais être une affaire de personne, et ceci dans l'intérêt de tous, et dans le respect de la constitution et les lois du pays. Cela dit je pense sincèrement que le premier ministre Hariri, prononce cette phrase dans un contexte particulier, après d'énormes pressions émises de tout part sur lui, en vu de faire respecter la distanciation tant réclamée par le peuple en général, et des représentants politiques du pays, et dont le président et le premier ministre en sont les garants. Le bon sens des parties concernées par cette distanciation devrait emporter sur touts autres impératifs, après tout le sens du devoir national va forcément prévaloir sur les enjeux, régionaux ou religieux. L'apaisement de la situation en Syrie est une formidable occasion pour l’accomplissent de cette distanciation voir le désarmement de toutes les milices concernées à court terme. Bonne chance au premier ministre Hariri Akid, Allah Yehmik, wyehmi kel Lebnen

    Sarkis Serge Tateossian

    18 h 13, le 16 décembre 2017

  • « Auront des problèmes avec moi, personnellement »? Ah bon, que feriez-vous à ces gens-là, Mr Hariri? Une tape sur les fesses ou leur tirer la barbichette? Quels sont les moyens en votre possession pour combattre le loup monstrueux qui est déjà dans la bergerie? Et vous dites que « Saad Hariri n’a aucun contentieux avec l’Arabie saoudite »? Alors qu’is vous ont mené à une faillite retentissante en refusant de vous payer les 8 milliards d’arriérés, et que vous vous acharnez à vouloir dénoncer ceux qui vous ont poignardés dans le dos auprès des Saoudiens: ceci prouve qu’ils avaient beaucoup de reproches à vous faire! Arrêtez de jouer à l’enfant gâté, et prenez des positions plus courageuses et matures comme feu votre père, même au risque pour votre vie (que Dieu vous en préserve!)

    Saliba Nouhad

    18 h 13, le 16 décembre 2017

  • GRAND MOT ! TRES GRAND MOT ! ON SAIT QUI SONT CEUX QUI REFUSENT LA DISTANCIATION... BONNE CHANCE MAIS ALLAH YIHMIK KAMEN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 40, le 16 décembre 2017

  • "Ceux qui ne respectent pas la distanciation auront des problèmes avec moi personnellement". Bravo ! Bravissimo! Voilà notre premier ministre gonflé à bloc. Prêt à défier le Hezbollah. Un acte vraiment courageux. Espérons qu'il ne finira pas comme son père.

    Yves Prevost

    17 h 22, le 16 décembre 2017

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