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Liban - Journée mondiale

Shorter appelle à la pleine application des lois liées aux droits de l’homme

L’ambassadeur britannique Hugo Shorter prononçant son allocution. Photo A.-M.H.

La protection des droits de l'homme, mais surtout la pleine application des lois liées aux droits de l'homme, était au cœur de la réception donnée mardi par l'ambassadeur britannique, Hugo Shorter, en sa résidence, à Yarzé. Organisée comme chaque année pour célébrer la Journée mondiale des droits de l'homme, la cérémonie était l'occasion pour le diplomate de saluer le rôle de la société civile, largement représentée. Parmi les convives, le représentant du Centre libanais pour les droits humains (CLDH), Wadih Asmar, la fondatrice de Frontiers Ruwad, Samira Trad, la fondatrice de Restart, Suzanne Jabbour, mais aussi des représentants du gouvernement, des diplomates comme l'ambassadeur de France, Bruno Foucher, et des représentants d'ambassades occidentales, du Canada et d'Australie notamment.
« Il y a eu de grands progrès cette année, a constaté M. Shorter. L'article 522 a été amendé, supprimant une échappatoire qui permettait aux violeurs d'échapper à la condamnation. La torture a été criminalisée, avec une extension importante du délai de prescription habituel. » « Mais comme d'habitude, a-t-il poursuivi, le test est dans la mise en œuvre. » L'ambassadeur a rappelé avoir salué, l'année dernière, la loi sur la création d'un Institut national des droits de l'homme et d'un mécanisme national de prévention. « Mais au terme d'un an, cette loi n'a toujours pas été appliquée », a-t-il déploré. Hugo Shorter s'est dit « encouragé » par les remarques du Premier ministre à l'occasion de la Journée des droits de la personne concernant le financement et l'indépendance de cette institution. « J'espère que des personnes qualifiées et engagées seront nommées, afin qu'elles puissent commencer leur travail qui est de grande importance », a-t-il souligné. Revenant sur les lois adoptées en 2017, l'ambassadeur britannique a fait part de son souhait de « voir des coalitions se former entre la société civile, le gouvernement et les parlementaires pour assurer leur pleine mise en œuvre ».
M. Shorter n'a pas manqué de faire part de l'engagement de l'ambassade britannique en faveur des droits humains au Liban, et plus particulièrement des droits des femmes, de l'apatridie, des conditions de détention, de la prévention de la torture et de la protection des réfugiés.

A.-M.H.

La protection des droits de l'homme, mais surtout la pleine application des lois liées aux droits de l'homme, était au cœur de la réception donnée mardi par l'ambassadeur britannique, Hugo Shorter, en sa résidence, à Yarzé. Organisée comme chaque année pour célébrer la Journée mondiale des droits de l'homme, la cérémonie était l'occasion pour le diplomate de saluer le rôle de la...

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