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Campus - ÉVÉNEMENT

Un colloque sur la littérature contemporaine organisé par des étudiantes de l’UL

« La littérature contemporaine, entre l'écrit et l'art : continuité ou innovation ? »

Photo souvenir au terme du colloque.

Sous la direction de Hend el-Rammouz, docteure en littérature, et Claudia Chehadé, docteure en linguistique, des étudiantes en lettres françaises de l'Université libanaise (Joumana Kanaan, Rénata Mouawad, Juliana Sassine, Marie-Laure Bejjani, Aimée Salameh, Joanne Rizk, Christelle Berberian, Clara Abou Nader et Layal Dagher), appartenant à différentes promotions, en licence ou au master, ont préparé en novembre dernier un colloque qui s'adresse à tous « les passionnés de littérature française ». Un évènement qui a pour objectif de répondre à des questions que ces étudiantes se sont posées sur « la manière avec laquelle la littérature réussit de nos jours à préserver l'héritage qu'elle a reçu de ses ancêtres », et sur « la manifestation à l'heure actuelle de la complicité entre l'art et la littérature ».
« Au début, ce projet n'était qu'une idée spontanée née le 17 novembre 2016, alors que nous assistions à un colloque organisé par nos professeurs », indiquent les jeunes organisatrices, qui ont développé leur idée avec enthousiasme dès qu'elles ont obtenu la bénédiction du chef de département de langue et de littérature française, Lily Dagher.
Hend el-Rammouz précise : « Les étudiantes voulaient montrer que la littérature illustre toujours, contre vents et marées, la force culturelle de l'homme. » Et d'ajouter : « Nous avons décidé de mettre la lumière sur la relation interactive entre la littérature et l'art, et puis nous avons construit un plan progressif. »
Au fur et à mesure des étapes, les étudiantes se sont occupées de toutes les préparations. Suite à l'appel à contribution qu'elles ont lancé, plusieurs étudiantes de toutes les années d'études et des deux parcours, littéraire et linguistique, ont présenté des résumés comportant le plan de leurs études.

« Agile et audacieuse »
Pour répondre aux interrogations qu'elles se sont posées, les étudiantes ont réparti les études retenues en trois tables rondes : Littérature contemporaine : dynamisme socioculturel ; Théâtre, poésie et cinéma : à la croisée de la littérature et de la linguistique, et Langue et littérature : un chemin vers la culture. Joumana, Rénata, Marie-Laure, Aimée, Joanne, Christelle, Clara et Juliana, qui font partie du comité organisateur, ainsi que la jeune doctorante Christine Margy, sont intervenues dans le cadre de ces tables rondes en présentant des études littéraires et linguistiques qu'elles ont elles-mêmes menées. Leurs interventions ont réussi à dévoiler plusieurs certitudes. Pour elles, « la littérature française innovante, agile et audacieuse, s'avère être le lieu même où s'établit et s'invente actuellement le rapport des œuvres littéraires aux arts. D'une part, la complémentarité vitale avec la linguistique permet à la littérature de retremper son talent et de rajeunir son inspiration. De l'autre, l'union avec l'art n'est qu'une encre toujours vive et généreuse : l'écrit inspire les œuvres artistiques, et l'art métamorphose l'univers littéraire en lui conférant une dimension visuelle inédite. »
« Ce colloque revêt une importance particulière vu qu'il est une entreprise interhumaine qui aide à garder l'espoir dans des générations plus épanouies par le biais de la communication interactionnelle », souligne Hend el-Rammouz. « Organiser nous-mêmes un colloque a favorisé notre épanouissement et a représenté pour nous un enrichissement tant sur le plan intellectuel que personnel », confient les étudiantes, qui relèvent que « sur le plan intellectuel, ce travail nous a permis d'acquérir les compétences nécessaires pour nous lancer dans le domaine de la recherche, pour affiner nos compétences linguistiques, et développer notre raisonnement logique et notre esprit scientifique. Alors que, sur le plan personnel, chacune de nous a appris comment se comporter dans une équipe et a pu développer sa confiance en soi et sa faculté de débattre », ajoutent-elles.
« Notre but est de créer chez nos étudiantes l'amour de la littérature. Et le résultat de ce colloque a dépassé nos attentes », affirme Lily Dagher, fière de ses étudiantes. Quelle était la clé de leur réussite ? « C'était l'esprit d'équipe », concluent à l'unanimité les futures chercheuses.

Sous la direction de Hend el-Rammouz, docteure en littérature, et Claudia Chehadé, docteure en linguistique, des étudiantes en lettres françaises de l'Université libanaise (Joumana Kanaan, Rénata Mouawad, Juliana Sassine, Marie-Laure Bejjani, Aimée Salameh, Joanne Rizk, Christelle Berberian, Clara Abou Nader et Layal Dagher), appartenant à différentes promotions, en licence ou au master,...

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