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À La Une - Liban

Hariri évoque un début de dénouement la semaine prochaine

Un Conseil des ministres est prévu après le retour du président Aoun de Rome.

Le président libanais, Michel Aoun, s'entretenant avec le Premier ministre, Saad Hariri, le 27 novembre 2017 au palais de Baabda. Photo Dalati et Nohra/AFP

Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a annoncé mardi soir qu'un début de dénouement de la crise politique allait avoir lieu à partir de la semaine prochaine, alors qu'un Conseil des ministres est censé se tenir, le premier depuis que M. Hariri a présenté sa démission le 4 novembre à Riyad avant de décider de la geler dernièrement.

"Le dialogue en cours se base sur le principe de la distanciation, dans les faits et non seulement en paroles, car c'est là que réside l'intérêt du Liban", a déclaré M. Hariri devant une délégation d'acteurs économiques. "Si nous ne parvenons pas à comprendre où réside l'intérêt supérieur du Liban pour orienter nos politiques dans ce sens, nous ferons face à un grand problème", a-t-il prévenu.

Le président de la République, Michel Aoun, a lancé lundi une série de concertations avec les principaux pôles politiques du pays afin de persuader M. Hariri de revenir définitivement sur sa démission. Ce dernier exige une politique de distanciation effective par rapport aux conflits régionaux, notamment en Syrie, où le Hezbollah, allié de l'Iran, soutient militairement le régime de Bachar el-Assad. C'est pour dénoncer la mainmise du Hezbollah et de l'Iran sur le Liban que Saad Hariri affirme avoir démissionné en Arabie saoudite.

 

(Lire aussi : Hariri : Si le Hezbollah ne veut pas changer, je démissionne)

 

"Nous n'avons que des échos positifs de la part de tous les acteurs politiques. Nous avons peut-être besoin de davantage de dialogue, et la semaine prochaine marquera le début du dénouement, si Dieu le veut", a fait savoir M. Hariri.

Un peu plus tôt, le patriarche maronite, Béchara Raï, s'était entretenu avec le président Aoun au palais de Baabda. Mgr Raï a fait savoir que le chef de l'Etat lui a assuré qu'un Conseil des ministres se tiendra la semaine prochaine et que les concertations politiques menée actuellement seront à l'ordre du jour de cette réunion. Ces discussions doivent se poursuivre après le retour vendredi du chef de l'Etat d'Italie où il effectuera une visite officielle de deux jours.

Plus tôt dans la journée, Saad Hariri avait reçu l'ambassadeur britannique au Liban, Hugo Shorter, l'ambassadeur d'Allemagne au Liban, Martin Huth, la députée Nayla Tuéni, le chef du Parti du dialogue national, Fouad Makhzoumi, ainsi que le Directeur général de la Sûreté de l'État, le général Tony Saliba.

 

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Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a annoncé mardi soir qu'un début de dénouement de la crise politique allait avoir lieu à partir de la semaine prochaine, alors qu'un Conseil des ministres est censé se tenir, le premier depuis que M. Hariri a présenté sa démission le 4 novembre à Riyad avant de décider de la geler dernièrement.
"Le dialogue en cours se base sur le principe de...

commentaires (4)

La souveraineté d’un état se mesure par l’indépendance de ses institutions juridiques, la force et la neutralité de ses armées , la protection de ses frontières ; la probité et l’efficacité de sa police .la puissance de sa diplomatie . Il ne peux y avoir de souveraineté dans un état ou des pans entiers de territoire sont transformées en zone de non droit livrés à la merci de chefs de guerre régnant par la terreur et l’arbitraire . Au Liban cela est valable pour la banlieue sud et autres territoires régentés par le Hezb ; et, les cités palestiniennes gérés par une mosaïque de seigneurie aux multiples visages . Dans les deux cas Israël est cet épouvantail qui inspire de vaines terreurs et sert de prétexte au maintien d’un arsenal parfois supérieur à celui de l’armée libanaise. Il est notoire qu’Israël n’a aucune velléité territoriale sur le Liban et que son existence n’est plus menacée par le Hezb ou les Palestiniens ; Les seuls qui en sont Menacés sont les Libanais ; Aoun et Hariri doivent aboutir à un consensus qui pourrait rendre à l’armée le droit exclusif de disposer des armes. Toutes les nations qui se veulent souveraines on adopté ce principe d’exclusivité.

ANDRE HALLAK

22 h 11, le 28 novembre 2017

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Commentaires (4)

  • La souveraineté d’un état se mesure par l’indépendance de ses institutions juridiques, la force et la neutralité de ses armées , la protection de ses frontières ; la probité et l’efficacité de sa police .la puissance de sa diplomatie . Il ne peux y avoir de souveraineté dans un état ou des pans entiers de territoire sont transformées en zone de non droit livrés à la merci de chefs de guerre régnant par la terreur et l’arbitraire . Au Liban cela est valable pour la banlieue sud et autres territoires régentés par le Hezb ; et, les cités palestiniennes gérés par une mosaïque de seigneurie aux multiples visages . Dans les deux cas Israël est cet épouvantail qui inspire de vaines terreurs et sert de prétexte au maintien d’un arsenal parfois supérieur à celui de l’armée libanaise. Il est notoire qu’Israël n’a aucune velléité territoriale sur le Liban et que son existence n’est plus menacée par le Hezb ou les Palestiniens ; Les seuls qui en sont Menacés sont les Libanais ; Aoun et Hariri doivent aboutir à un consensus qui pourrait rendre à l’armée le droit exclusif de disposer des armes. Toutes les nations qui se veulent souveraines on adopté ce principe d’exclusivité.

    ANDRE HALLAK

    22 h 11, le 28 novembre 2017

  • PRIERE LIRE NE FAITES PLUS DE CONCESSIONS ETC... MERCI.

    LA LIBRE EXPRESSION

    21 h 22, le 28 novembre 2017

  • HARIRI NE FAITES PAS PLUS DE CONCESSIONS... LEBNEN AWALAN EN ACTES ET NON EN PAROLES... DONC DESARMEMENT DES ILLEGAUX !

    LA LIBRE EXPRESSION

    21 h 14, le 28 novembre 2017

  • Au final, laissons faire le KHENERAL COMMANDANTE KHENERAL PHARE AOUN. Il est à la tête d'un pays de gens intelligents et un PAYS à présent FORT. Le LIBAN mérite enfin le respect à présent.

    FRIK-A-FRAK

    21 h 05, le 28 novembre 2017

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