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À La Une - Etats-unis

Tillerson affirme avoir eu l'assurance de la part de Jubeir que Hariri "a pris seul la décision de démissionner"

Le chef de la diplomatie américaine a mis en garde contre toute "utilisation du Liban comme un lieu de conflits par procuration".

Le chef du département d'Etat américain, Rex Tillerson, à son arrivée à Pékin, le 9 novembre. M. Tillerson. "J'ai eu l'assurance de la part du ministre des Affaires étrangères" saoudien "que le Premier ministre Hariri a pris tout seul la décision" de démissionner, a-t-il déclaré à la presse. AFP / POOL / THOMAS PETER

Le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson a mis en garde vendredi contre toute "utilisation du Liban comme un lieu de conflits par procuration", tout en désignant le Premier ministre Saad Hariri comme un "partenaire solide des Etats-unis".
"Les Etats-Unis exhortent toutes les parties, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du Liban, à respecter l'intégrité et l'indépendance des institutions nationales légitimes du Liban. A cet égard, nous respectons le Premier ministre libanais Saad Hariri en tant que partenaire solide des Etats-Unis", a ajouté le secrétaire d'Etat dans un communiqué.

 

"J'ai eu l'assurance de la part du ministre des Affaires étrangères" saoudien "que le Premier ministre Hariri a pris tout seul la décision" de démissionner, avait déclaré, plus tôt, Rex Tillerson, dans l'avion qui le menait à Danang, au Vietnam. "Je n'ai aucune indication" selon laquelle il serait retenu en Arabie saoudite contre son gré, a-t-il ajouté. "J'espère que s'il entend toujours démissionner", "il retournera au Liban pour rendre cela officiel", "afin que le gouvernement libanais puisse fonctionner correctement", a poursuivi le secrétaire d'Etat américain.
"La structure actuelle du gouvernement", qui réunit chrétiens et musulmans sunnites et chiites, "a permis de maintenir un certain calme, la paix au Liban, donc dès qu'on remet en cause cet équilibre des pouvoirs qui a fait ses preuves, cela crée un potentiel pour un changement de situation", a mis en garde Rex Tillerson.
"Nous demandons aux acteurs extérieurs de ne pas s'en mêler", a-t-il lancé, dans une allusion à l'Iran et à la Syrie voisine.

 

Le Liban fait face à une nouvelle crise depuis l'annonce surprise, faite samedi à Riyad par M. Hariri, de sa démission. M. Hariri n'est pas rentré au Liban depuis l'annonce de sa démission et des rumeurs circulent sur la limitation, par l'Arabie saoudite, de sa liberté de mouvement.

Dans ce contexte, les voix, au sein de l'establishment libanais, se sont de plus en plus fermes et fortes, pour un retour au Liban de M. Hariri, afin qu'il y présente officiellement, sa démission.

Vendredi, le président Michel Aoun, qui refuse de se prononcer sur la démission avant un retour du Premier ministre au Liban, a appelé à son retour, lors d'une rencontre avec le chargé d'affaires saoudien à Beyrouth.
"Le président Aoun a reçu le chargé d'affaires saoudien à Beyrouth, Walid Boukhari, et l'a informé que la manière dont s'est produite la démission de M. Hariri était inacceptable", a indiqué la présidence libanaise dans un communiqué. Le président de la République "a réclamé le retour du chef du gouvernement au Liban", est-il précisé.

 

La diplomatie américaine avait annoncé jeudi que le chargé d'affaires américain en Arabie saoudite avait rencontré Saad Hariri mercredi à Riyad. La porte-parole du département d'Etat n'avait pas dit où dans la capitale saoudienne avait eu lieu la rencontre et n'a pas donné davantage de précisions sur le statut actuel de M. Hariri.


Lisant un discours diffusé par la chaîne à capitaux saoudiens Al-Arabiya, M. Hariri avait démissionné le 4 novembre, invoquant la "mainmise" de l'Iran et de son allié au Liban, le Hezbollah, sur les affaires intérieures du pays. Le Premier ministre, qui a aussi la nationalité saoudienne, a démissionné le jour même de la purge anticorruption qui a abouti à la détention de nombreux princes et hommes d'affaires saoudiens dans le royaume.

 

M. Tillerson s'est d'ailleurs également exprimé, vendredi, au sujet de la purge saoudienne. "J'ai parlé au ministre des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir pour avoir des clarifications, et je pense, sur la base de cette conversation, que l'intention est bonne", a déclaré M. Tillerson dans l'avion qui le menait à Danang. "Personnellement, je pense que cela soulève quelques inquiétudes tant que l'on n'a pas plus de clarté sur ce qui va arriver à ces individus", a-t-il ajouté.

Ces déclarations viennent nuancer la première réaction officielle américaine à ces purges. Lundi, le président américain Donald Trump avait en effet, d'un tweet, apporté son soutien sans réserve au roi Salmane et au prince héritier. "Certains de ceux qu'ils traitent durement +saignent+ leur pays depuis des années!", avait-il lancé.

 

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Le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson a mis en garde vendredi contre toute "utilisation du Liban comme un lieu de conflits par procuration", tout en désignant le Premier ministre Saad Hariri comme un "partenaire solide des Etats-unis"."Les Etats-Unis exhortent toutes les parties, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du Liban, à respecter l'intégrité et l'indépendance...

commentaires (1)

ET PUISQUE JUBEIR LE CONFIRME A TILLERSON C,EST QU,IL EN EST AINSI ! MAIS C,EST NORMAL AVEC TOUT CE QUI S,EST PASSE LES DERNIERS MOIS DE LA VISITE DES MINISTRES AFFILIES A LA MILICE A DAMAS, DES DECLARATIONS IRRESPONSABLES DU CAIRE ET D,AILLEURS, DE LA NOMINATION D,AMBASSADEUR QUI PRESENTE SES LETTRES AU BOUCHER, DES NOMINATIONS UNILATERALES, DES DECLARATIONS DE ROHANI ETC... ETC... ETC... TAFAH EL KEYL !

LA LIBRE EXPRESSION

21 h 16, le 10 novembre 2017

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Commentaires (1)

  • ET PUISQUE JUBEIR LE CONFIRME A TILLERSON C,EST QU,IL EN EST AINSI ! MAIS C,EST NORMAL AVEC TOUT CE QUI S,EST PASSE LES DERNIERS MOIS DE LA VISITE DES MINISTRES AFFILIES A LA MILICE A DAMAS, DES DECLARATIONS IRRESPONSABLES DU CAIRE ET D,AILLEURS, DE LA NOMINATION D,AMBASSADEUR QUI PRESENTE SES LETTRES AU BOUCHER, DES NOMINATIONS UNILATERALES, DES DECLARATIONS DE ROHANI ETC... ETC... ETC... TAFAH EL KEYL !

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    21 h 16, le 10 novembre 2017

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