Rechercher
Rechercher

À La Une - Liban

Verdict dans l'affaire Bachir Gemayel : les réactions continuent d'affluer

Violente charge du numéro deux du Hezbollah.

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Naïm Kassem. Photo Ani

Plusieurs responsables politiques libanais se sont prononcés dimanche, deux jours après la condamnation à mort par contumace de Habib Chartouni, militant du Parti syrien national social (PSNS, pro-Assad), et Nabil Alam, ancien haut responsable du PSNS, tous deux reconnus coupables par la Cour de justice de l'organisation et l'exécution de l'attentat dans lequel a péri l'ancien président Bachir Gemayel. Les jugements de cette cour sont sans appel.

"Les justifications d'intelligence avec l'ennemi, même à une période passée, ne peuvent innocenter son agent", a déclaré dans la journée le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Naïm Kassem. "Israël a été, est et restera un ennemi et tous ceux qui banalisent l’intelligence avec l'ennemi ont forcément quelque chose à voir avec cela", a-t-il poursuivi.

Les opposants à Bachir Gemayel, alors leader de la milice des Forces libanaises qui luttait contre la présence palestinienne et l'armée syrienne, lui reprochent notamment son alliance avec l’État hébreu qui avait lancé en 1982 une vaste offensive militaire contre le Liban.

De son côté, le chef du Parti de la dignité, l'ancien ministre Fayçal Karamé a souligné que le verdict "crée une division entre les Libanais", dans un communiqué publié dans la journée. "Une moitié des Libanais considère Chartouni comme un criminel ayant assassiné un chef de l’État. L'autre moitié des Libanais le considère comme un héros ayant commis un acte devant être célébré", indique ce texte.

Samedi soir, les sièges régionaux des FL et des Kataëb dans le Akkar ont été la cible d'une attaque à Miniara. Les deux formations chrétiennes ont notamment lié ces actes au verdict prononcé vendredi.

Samedi, le chef des FL, Samir Geagea, s'en était pris à la coalition du 8 Mars, regroupant les formations politiques favorables au régime du président syrien Bachar el-Assad, au lendemain de ce verdict.

 

 

Lire aussi

La mémoire du crime, l'éditorial d'Issa GORAIEB

L’acte fondateur derrière la condamnation de Chartouni

Affaire Bachir Gemayel : Face au verdict, des réactions très contrastées

Affaire Bachir Gemayel : Achrafieh célèbre enfin la victoire de la justice

Bachir Gemayel : retour sur sa vie, son parcours, son héritage

Plusieurs responsables politiques libanais se sont prononcés dimanche, deux jours après la condamnation à mort par contumace de Habib Chartouni, militant du Parti syrien national social (PSNS, pro-Assad), et Nabil Alam, ancien haut responsable du PSNS, tous deux reconnus coupables par la Cour de justice de l'organisation et l'exécution de l'attentat dans lequel a péri l'ancien président...

commentaires (7)

La justice est aveugle et ne voit que le droit! Le verdict est juste dans un pays de droit! Ceux qui se prononcent contre, ne connaissent ou plutôt ne veulent connaitre du droit que leurs intérêts et ceux de leurs maitres, édition moyen âge et bien avant! Un dialogue entre siècle séparent les gens... allah yihmik ya lebnen...

Wlek Sanferlou

23 h 53, le 22 octobre 2017

Tous les commentaires

Commentaires (7)

  • La justice est aveugle et ne voit que le droit! Le verdict est juste dans un pays de droit! Ceux qui se prononcent contre, ne connaissent ou plutôt ne veulent connaitre du droit que leurs intérêts et ceux de leurs maitres, édition moyen âge et bien avant! Un dialogue entre siècle séparent les gens... allah yihmik ya lebnen...

    Wlek Sanferlou

    23 h 53, le 22 octobre 2017

  • Faut il s'étonner des propos d'un responsable d'une officine de haine et d'assassinats en tous genres, sans compter la guerre d'extermination que la dite officine mène contre le peuple de Syrie?

    COURBAN Antoine

    21 h 44, le 22 octobre 2017

  • LES VENDUS AUX INTERETS ETRANGERS ET ACCUSES EUX-MEME ET NEGOCIATEURS AVEC L,E.I. ET LES - SI ON SAVAIT-VEULENT DONNER DES LECONS DE PATRIOTISME AUX AUTRES ...

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 39, le 22 octobre 2017

  • Selon L'Orient-Le Jour du 21 octobre, 200 morts dans des attentats sunnites-chiites en Afghanistan et ce, entre le 17 et 21 octobre. Préparer votre quincaillerie, made in Iran & Syria Ltd. et allez aux champs d'honneur en Afghanistan loin très loin du "chitan" Israël.

    Un Libanais

    18 h 24, le 22 octobre 2017

  • Aux matamores fanfarons : Celui ou ceux qui ont fait deux coups d'Etat contre la sécurité du Liban; qui ont affamé les chrétiens de la frontière sud, qui ont édifié un Etat dans l'Etat libanais; qui fermaient tous les soirs les routes en dressant des barrages autour de Tall-Zaatar; qui a dit que la route de Jérusalem passe par Jounieh; qui a dit qu'il a gouverné le Liban avec son doigt; ceux qui ont assassiné Riad es-Solh, Béchir Gemayel, Rafiq el-Hariri, le mufti Hassan Khaled et beaucoup d'autres; ceux qui ont fui la Palestine pour s'emparer du Liban... ne sont pas Israël. Je m'arrête là par dégoût.

    Un Libanais

    17 h 23, le 22 octobre 2017

  • naim kassem est tres previsible- ils le sont tous- on est avec eux ou on a tort. Ben , juste au cas ou il n'en est pas conscient, la Majorite du peuple du LIBAN tient -aussi- l'iran pour ennemi . tt comme un tres grand nombre d'iraqiens . SI il veut sauver l'honneur de la moumanaa en exonerant les assassins de SON PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE BASHIR PIERRE GEMAYEL, ben TROP TARD, ils sont bel et bien condamnes a mort, ses elucubrations et celles que ses collegues ns servent n'y pourront rien. assassins hier, assassins aujourd'hui assassins toujours.

    Gaby SIOUFI

    14 h 47, le 22 octobre 2017

  • Ce qui est terrifiant, que l'on soit d'accord ou pas avec le jugement c'est que d'un côté on célèbre de l'autre on fustige un jugement et on justifie ce qui reste un crime, en dehors de toutes autres considérations !!! et il y a tant de crimes impunis. Fallait-il faire autrement? Faut-il au Liban ne plus s'occuper des assassinats politiques quelques soient leurs auteurs et leurs victimes sous prétexte de sauvegarder la coexistence... Mais dans tout ça les blessures sont toujours ouvertes, face à cette incapacité des politiques à insuffler un vrai discours de pardon et de paix pour enfin tourner la page, apprendre de nos erreurs et apprendre à faire autrement ...

    Zeidan Jihad

    13 h 59, le 22 octobre 2017

Retour en haut