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À La Une - Liban

Les FL et les Kataëb condamnent les attaques contre leurs sièges régionaux à Miniara

La section des Forces libanaises du Akkar appelle leurs partisans, ceux des Kataëb et leurs alliés à un rassemblement à 16 heures.

Le fronton du siège des Kataëb à Miniara, dans le Akkar, le 21 octobre 2017. Photo Ani

Les Kataëb et les Forces libanaises ont condamné dans la nuit de samedi à dimanche l'attaque la veille au soir contre leurs sièges régionaux dans le Akkar, à Miniara. Samedi soir, des individus cagoulés ont brûlé les enseignes et les drapeaux des sièges des deux formations politiques chrétiennes.

"Cette initiative de brûler le bureau du parti traduit des menaces lancées par des groupes qui ne croient pas au Liban comme patrie définitive de tous ses citoyens, au lendemain du verdict contre les assassins de Bachir Gemayel", indique un communiqué publié par les Kataëb dans la matinée. "Nous attribuons la responsabilité de telles agressions et de leurs répercussions aux autorités libanaises", appelant ces dernières à accélérer l'arrestation des agresseurs et à les sanctionner. Exhortant ses partisans à la retenue, le parti a jugé que ce qui a eu lieu était une tentative de pousser le parti dans des réactions voulues par les agresseurs afin d'entraîner le pays dans le chaos.

"Ces tentatives, qui nous rappellent les agissements du temps de la tutelle syrienne, ne nous impressionnent pas", indique par ailleurs un communiqué publié par les responsables de la section FL dans le Akkar. "Notre présence dans cette région est historique, et toutes les tentatives visant à contrecarrer notre détermination et notre lutte sont vouées à l'échec", poursuit ce texte. "Le verdict contre les assassins de Bachir Gemayel nous montre que nous ne retournerons pas en arrière".

En fin de matinée, la section des Forces libanaises du Akkar a appelé leurs partisans, ceux des Kataëb et leurs alliés à un rassemblement à Miniara à 16 heures.

Vendredi, la Cour de justice, dont les jugements sont sans appel, avait condamné à mort par contumace Habib Chartouni, militant du Parti syrien national social (PSNS, pro-Assad), et Nabil Alam, ancien haut responsable du PSNS, tous deux reconnus coupables de l'organisation et de l'exécution de l'attentat dans lequel a péri Bachir Gemayel.

Samedi soir, Hadi Hobeiche, député chrétien du Akkar, avait condamné ces attaques sur Twitter. "Nous nous élevons contre cette tentative d'incendie ayant visé les sièges des FL et des Kataëb que nous condamnons sans ambiguïtés", a-t-il déclaré, appelant les forces de sécurité à identifier les auteurs de cette attaque.

 

Les Kataëb et les Forces libanaises ont condamné dans la nuit de samedi à dimanche l'attaque la veille au soir contre leurs sièges régionaux dans le Akkar, à Miniara. Samedi soir, des individus cagoulés ont brûlé les enseignes et les drapeaux des sièges des deux formations politiques chrétiennes.
"Cette initiative de brûler le bureau du parti traduit des menaces lancées par des...

commentaires (4)

LES REVANCHARDS SONT DES MANIPULES DES MANDATAIRES DES ASSASSINATS !

LA LIBRE EXPRESSION

11 h 41, le 23 octobre 2017

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Commentaires (4)

  • LES REVANCHARDS SONT DES MANIPULES DES MANDATAIRES DES ASSASSINATS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 41, le 23 octobre 2017

  • En somme de pauvres gars sans aucune éducation, à la mentalité du temps des cavernes, et qui comme tous les nuls...ont trouvé de quoi se "valoriser" en s'attaquant lâchement, de nuit et cagoulés, à ce qui ne leur ressemble pas ! Les autres sont des "traîtres"...eux s'imaginent être des héros ! Irène Saïd

    Irene Said

    11 h 26, le 22 octobre 2017

  • Les criminels sont connus. Aucun pays au monde ne tolère qu'un parti ou une formation politique qui avait provoqué deux coups d'Etat contre sa sécurité et qui arbore des Croix gammés soit accepté. Il faudrait que le gouvernement libanais dissolve tous les partis à l'allégeance étrangère comme le PSNS, le BAAS, le parti communiste, "jayche" de celui-ci, "ansar" de celui-là et tous les groupuscules qui ne reconnaissent pas l'Etat libanais, ses us, ses coutumes et ses lois. J'ai vu dans un journal un groupe d'élèves levant le bras à la manière des chemises grises de Mussolini à l'intérieur d'une université (sic)....

    Un Libanais

    10 h 40, le 22 octobre 2017

  • C justement parce que la tutelle leur manque que ces voyous agissent omme cela. je dis voyous pr rappeler que meme leur(s) parti(s) ne les appuient pas- SI parti(s) il y a encore-

    Gaby SIOUFI

    10 h 13, le 22 octobre 2017

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