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Liban - Unesco

Protection du patrimoine moderne et soutien à l’éducation secondaire pour tous

Le bureau régional de l'Unesco à Beyrouth a organisé, hier, une rencontre avec la presse pour présenter ses activités, notamment au Liban et en Syrie.
Depuis le début du conflit en Syrie, le bureau de l'Unesco à Beyrouth accorde une attention particulière aux dossiers relatifs à ce pays et à ses ressortissants, surtout en ce qui concerne l'éducation secondaire des réfugiés syriens et le trafic d'antiquités.
L'Unesco a plusieurs partenaires dans ses projets, notamment l'Union européenne, le Koweït et l'Arabie saoudite.
L'Union européenne finance l'Unesco dans le cadre d'un projet intitulé Net-Med Youth, qui encourage les jeunes à être un facteur de changement positif dans la vie politique et sociale de leur pays. « Partout au Liban, des jeunes ont travaillé sur des projets précis, notamment sur le plan des municipalités et de l'accessibilité des endroits publics aux handicapés », souligne à L'Orient-Le Jour Mona Zoghbyn, responsable de Net-Med Youth.
Joseph Kreidi, chef du programme culturel de l'Unesco, présente de son côté à L'Orient-Le Jour les domaines où l'organisation est présente. La semaine prochaine, un séminaire sur le trafic d'antiquités, devenu fort important avec la guerre en Syrie, sera organisé. L'Unesco intervient, en accordant son expertise, dans ce cadre auprès de diverses parties sur le terrain, telles que les services douaniers et la police.
L'Unesco est présente aussi auprès du ministère de la Culture pourvoyant une assistance technique en ce qui concerne les sites classés patrimoine mondial de l'humanité, à savoir Byblos, Baalbeck, Tyr, Anjar et la vallée de Qadicha.
Prochainement, l'Unesco organisera un séminaire sur la protection du patrimoine moderne. Moderne étant dans ce sens l'opposé de l'antique. « C'est ainsi que l'on pourra par exemple protéger les vieux bâtiments de Beyrouth », explique M. Kreidi.
Sur le plan de l'éducation, avec le flux de réfugiés syriens au Liban, l'Unesco planche sur la scolarisation. « Avec le ministère de l'Éducation, nous œuvrons pour intégrer les plus vulnérables, qu'ils soient citoyens libanais ou réfugiés syriens, à l'enseignement secondaire. Cette initiative est financée par l'Arabie saoudite et le Koweït. L'Unicef, une autre organisation onusienne, mise dans ce cadre sur l'enseignement primaire. Nous avons aussi un programme pour aider les plus vulnérables à poursuivre leurs études universitaires », déclare de son côté à L'Orient-Le Jour le directeur du bureau régional de l'Unesco Hamd Ben Seif al-Hamami.
Il cite parmi les importants projets de l'Unesco celui de la citoyenneté mondiale qui vise à instaurer la paix, la non-violence et l'acceptation de l'autre parmi tous les membres de la société, notamment les jeunes qui constituent l'avenir de leur pays.

Le bureau régional de l'Unesco à Beyrouth a organisé, hier, une rencontre avec la presse pour présenter ses activités, notamment au Liban et en Syrie.Depuis le début du conflit en Syrie, le bureau de l'Unesco à Beyrouth accorde une attention particulière aux dossiers relatifs à ce pays et à ses ressortissants, surtout en ce qui concerne l'éducation secondaire des réfugiés syriens et...

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