Le mystère du câble

En Orient, les femmes ont longtemps eu un faible pour ces torsades en or qu'elles offraient, recevaient ou s'achetaient pour elles-mêmes en toute occasion. Au Souk des bijoutiers de Beyrouth, ce bracelet était le bijou de l'apprenti, la pièce de base que les ateliers réalisaient en série. Pas vraiment créative, la torsade n'en était pas moins une icône, le premier must have, symbole de féminité et de prospérité.
De l'autre côté de l'Atlantique, au début des années 80, sans rien savoir de cette jolie tradition aujourd'hui presque disparue, David Yurman, un jeune sculpteur de la mouvance beatnik, tombe éperdument amoureux. Après avoir écumé l'Amérique d'un atelier d'artiste à un autre pour parfaire sa formation entre soudure et gravure, il se fixe chez Hans Van de Bovenkamp où il rencontre l'artiste-peintre Sybil Kleinrock qui deviendra la femme de sa vie. Voulant lui offrir un bijou, il forge une torsade en or ouverte et terminée par deux cabochons de pierres précieuses. Ce collier qu'il baptise Renaissance est inspiré du câble et symbolise à la fois le lien amoureux et le voyage à deux. Mais chaque fois que Sybil le porte, il attire tellement l'attention que les commandes pleuvent. Le sculpteur se convertit en bijoutier et fonde sa marque éponyme. La ligne Renaissance avec ses câbles sertis, notamment les bracelets Cable Spira,
est aujourd'hui encore la plus emblématique de la célèbre griffe joaillière. Elle est disponible à l'enseigne David Yurman, au complexe Aïshti by the Sea.