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Liban - Partis

Pour Achraf Rifi, cap sur les législatives 2018, avec un « front national d’opposition »

L'ancien ministre souhaite s'associer à toutes les parties qui luttent pour le changement.

Achraf Rifi annonçant hier le lancement de sa machine électorale à Tripoli. Photo ANI

L'ancien ministre de la Justice, le général Achraf Rifi, a lancé hier, depuis Tripoli, sa machine électorale pour les législatives de 2018, mais aussi la double élection partielle (pour pourvoir les sièges restés vacants après le décès de Badr Wannous et la démission de Robert Fadel) qui devrait se tenir en principe en septembre dans la capitale du Liban-Nord.

Au cours d'une conférence de presse, M. Rifi s'est dit prêt à se lancer dans une bataille électorale en formant des listes complètes dans toutes régions du Liban, notamment au Akkar, dans la Békaa, à Beyrouth et au Chouf, « partout où l'opinion publique appuie sa ligne politique : la lutte contre les armes illégales ». L'ancien ministre s'est dit prêt à s'allier à tous les « partis politiques souverains et toutes les personnalités » qui convergent sur les mêmes principes : l'édification d'un État fort et souverain, le respect des lois et de la Constitution ainsi que la préservation du vivre-ensemble. « Notre vision politique est claire, nous n'avons pas porté atteinte à nos principes », a-t-il affirmé.

Il a ensuite demandé aux forces politiques de respecter le choix des citoyens qui ont perdu tout espoir dans les partis politiques dont l'action est aujourd'hui en contradiction avec leurs principes. « Vous allez payer le prix de vos alliances qui ne répondent qu'à votre propre intérêt », a assuré M. Rifi à l'adresse de ses détracteurs, rappelant sa victoire aux dernières élections municipales face à l'alliance des partis politiques à Tripoli. Le succès municipal n'est qu'un début, a assuré l'ancien ministre qui semble confiant dans sa victoire aux législatives. « Les électeurs sont conscients de vos complots. Ils ont demandé des comptes aux municipales et feront de même aux législatives... Qui vivra verra ! » a-t-il lancé.

L'ancien patron des Forces de sécurité intérieure a estimé que sa génération avait été soumise à plusieurs reprises à une force, qui l'a placée temporairement devant le fait accompli. « Ce même scénario, qui ne cesse de se répéter, place aujourd'hui les Libanais sous la domination des armes illégales d'un parti politique », a-t-il indiqué. Cependant, ce statu quo ne durera pas longtemps, a-t-il assuré, en incitant l'opinion publique à tirer les leçons de l'histoire du pays, qui se répète sans cesse.

Selon lui, seul l'État doit nous gouverner par le biais de ses institutions et de la loi. Aussi a-t-il appelé les électeurs à « donner leur confiance aux candidats qui souhaitent construire un État fort par ses institutions ».
« Nous avons compris, à travers les résultats des élections municipales, que les citoyens désirent un changement de la classe politique », a affirmé M. Rifi, ajoutant qu'il comptait présenter aux législatives « de nouveaux visages, qui se battront pour le changement ».

 

(Pour mémoire : Liban : une force d'opposition structurée se profile à l'horizon)

 

 

« Une mobilisation politique et nationale »
Selon des sources proches de l'ancien ministre de la Justice, « Achraf Rifi n'est pas uniquement prêt à mener une bataille logistique pour remporter les législatives 2018. Sa mobilisation est d'abord politique et nationale. Elle ne se limite pas à Tripoli, mais englobe l'ensemble du territoire libanais ». « C'est dans ce cadre que nous multiplions les contacts avec les différentes forces de l'opposition – partis, indépendants, société civile, jeunes, femmes, au sein de toutes les composantes sociales et communautaires du pays –
pour créer un front national d'opposition pour le changement, dont nous serons l'une des composantes », précise une de ces sources. « Le besoin est pressant, et la situation urgente et opportune pour mettre en place une telle initiative nationale, à l'heure où le projet du Hezbollah a pris le dessus et où une grande partie de la classe politique s'est littéralement aplatie devant lui », conclut-elle.

Pour mémoire

Le tandem Gemayel-Rifi dénonce un « désistement de souveraineté libanaise »

 

L'ancien ministre de la Justice, le général Achraf Rifi, a lancé hier, depuis Tripoli, sa machine électorale pour les législatives de 2018, mais aussi la double élection partielle (pour pourvoir les sièges restés vacants après le décès de Badr Wannous et la démission de Robert Fadel) qui devrait se tenir en principe en septembre dans la capitale du Liban-Nord.
Au cours d'une...

commentaires (3)

IL VEUT LE CHANGEMENT QUAND LE LIBAN EST EN PLEIN CHANGEMENT !!!!! C'EST QUOI DONC LE CHANGEMENT POUR LUI ? NOUS RAMENER LES MAUDITS BENSAOUDS AU LIBAN ? ON VIENT DE LES DEGAGER ! BONNE CHANCE PETIT ...

FRIK-A-FRAK

20 h 41, le 29 juillet 2017

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Commentaires (3)

  • IL VEUT LE CHANGEMENT QUAND LE LIBAN EST EN PLEIN CHANGEMENT !!!!! C'EST QUOI DONC LE CHANGEMENT POUR LUI ? NOUS RAMENER LES MAUDITS BENSAOUDS AU LIBAN ? ON VIENT DE LES DEGAGER ! BONNE CHANCE PETIT ...

    FRIK-A-FRAK

    20 h 41, le 29 juillet 2017

  • ESPERONS QUE CE SEUL HERO COURAGEUX POUR LE LIBAN VA RÉUSSIR À RÉVEILLER CE PEUPLE ENDORMI. MERCI MONSIEUR ACHRAF RIFI.

    Gebran Eid

    13 h 22, le 29 juillet 2017

  • UN FRONT NATIONAL D,OPPOSITION ATTIRERA GRAND NOMBRE DE LIBANAIS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    07 h 46, le 29 juillet 2017

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