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Liban - Droit de réponse

La municipalité de Bazbina répond à ses détracteurs

Le président de la municipalité de Bazbina, dans le Akkar, Tarek Khabbazé, a envoyé un droit de réponse à certaines critiques qui lui ont été adressées dans un article paru dans L'Orient-Le Jour du 24 juin dernier, intitulé « Le village de Bazbina secoué par des controverses sur des projets municipaux ». À savoir que l'opinion de M. Khabbazé avait été sondée dans cette enquête, mais qu'il a souhaité clarifier un certain nombre de points concernant les deux projets mis en cause : une installation solaire pour faire fonctionner un puits (et qui a, selon ses détracteurs, nécessité l'abattage d'un certain nombre d'arbres, ce qui est démenti par la municipalité), et un projet non encore réalisé de réseau d'égouts.
Dans sa réponse, M. Khabbazé souligne que « les critiques adressées à la municipalité ne sont ni scientifiques ni professionnelles, puisque les ministères concernés n'ont pas donné suite aux plaintes qui leur ont été adressées et qu'aucun procès-verbal n'a été dressé à ce propos, concernant l'un ou l'autre de ces projets ». Il fait référence « à deux rapports du ministère de l'Environnement, l'un sur le projet d'eaux usées datant du 6 juillet et portant le numéro 3594/b/2017, et qui comporte une approbation suivant des critères précis, et le second sur le projet d'énergie solaire publié le 29 juin, portant le numéro 159/b/Ch, qui affirme qu'il n'y a aucun dégât environnemental ni abattage d'arbres constatés ».
La municipalité se défend aussi « du manque de transparence dont on l'accuse », soulignant que « trois rencontres publiques ont été tenues dans le village, couvertes par les médias, en octobre 2016, janvier 2017 et juillet 2017 » sur les projets. M. Khabbazé a dénoncé comme « calomnie » le fait « d'accuser la municipalité d'enfreindre les lois sur la protection de l'environnement et d'abattre des arbres », assurant qu'elle « suit les règles en vigueur dans le projet de réseau d'égouts, puisqu'elle a fait réaliser une étude d'impact environnemental approuvée par les ministères concernés, et c'est ce qui a retardé la mise en place de ce projet qui avait pourtant fait l'objet d'une adjudication en octobre 2016 ». Il a même affirmé que « la municipalité de Bazbina est la seule à respecter ces règles au Akkar ».
En ce qui concerne l'installation solaire, M. Khabbazé a assuré « avoir obtenu une autorisation du ministère des Finances, propriétaire du terrain », soulignant que « ce terrain ne contient pas d'arbres ». « Il est vrai que Bazbina a été classée réserve naturelle par le ministère de l'Agriculture, mais les frontières de cette réserve n'ont pas encore été délimitées », a-t-il poursuivi.

Le président de la municipalité de Bazbina, dans le Akkar, Tarek Khabbazé, a envoyé un droit de réponse à certaines critiques qui lui ont été adressées dans un article paru dans L'Orient-Le Jour du 24 juin dernier, intitulé « Le village de Bazbina secoué par des controverses sur des projets municipaux ». À savoir que l'opinion de M. Khabbazé avait été sondée dans cette...

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