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Culture - Festival de Beiteddine

The Show/Dance Must Go On !

Ballet for Life (Le Presbytère) créé par Maurice Béjart en 1997 en hommage au chanteur des Queen et à Jorge Donn. Press Photo Agency

Du glam, du rock, de l'extravagance et de l'intensité pour célébrer la vie, l'amour, la mort... C'était hier soir, au palais des Émirs, le saisissant Ballet for Life de Maurice Béjart. Lorsque retentit le chant de Freddie Mercury et que s'animent les danseurs, sous leurs linceuls blancs, c'est brusquement tout un pan des 80s/90s qui se réveille dans la mémoire de ceux qui, dans le public, ont connu ces temps-là. Les années Queen (la scène musicale était alors dominée par ce groupe britannique au leader à la voix de stentor) et sida (quand l'insouciance se dissipait au fil des décès). Ce Ballet for Life (Le Presbytère) créé par Maurice Béjart en 1997 en hommage au chanteur des Queen et à Jorge Donn, danseur étoile du Béjart Ballet Lausanne et compagnon du chorégraphe, tous deux fauchés par la maladie, évoque certes la mort, mais célèbre bien plus la vie, l'amour, l'espoir et l'éternelle renaissance... Jouée plus de 350 fois à travers le monde, cette chorégraphie a définitivement des allures de concert rock. Le chant de Freddie Mercury, sa gestuelle y sont omniprésents. La force des faisceaux lumineux, l'énergie et la puissance des danseurs (en tenue, forcément, Versace), prennent le pas sur la musique – pourtant magnifiquement dansée – de Mozart. Sans compter ce mélange, propre à Béjart, de différents éléments (mime, opéra, rock, classique, tango, paroles et projections...) qui fait de ce ballet un show total. Sombre et lumineux tout à la fois, à l'image de cet hymne qui le clôture. Ce The Show Must Go On ! jeté en un cri de ralliement de tous les danseurs, de tous les artistes et de toutes les générations... À voir, ce soir encore.

Du glam, du rock, de l'extravagance et de l'intensité pour célébrer la vie, l'amour, la mort... C'était hier soir, au palais des Émirs, le saisissant Ballet for Life de Maurice Béjart. Lorsque retentit le chant de Freddie Mercury et que s'animent les danseurs, sous leurs linceuls blancs, c'est brusquement tout un pan des 80s/90s qui se réveille dans la mémoire de ceux qui, dans le public,...

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