Image tirée de la campagne de sensibilisation menée par les FSI contre les tirs de joie qui ont fait plusieurs victimes au Liban lors de l'annonce des résultats des examens officiels. Photo Facebook
Les forces de l'ordre libanaises ont annoncé samedi soir l'arrestation de 10 personnes soupçonnées d'avoir tiré en l'air pour célébrer les résultats du baccalauréat. Les noms de 62 autres personnes accusées du même délit ont également été publiés. La plupart des accusés sont dans la vingtaine, le plus jeune étant âgé de 17 ans et le plus âgé de 50 ans, selon le communiqué des Forces de sécurité intérieure.
"La campagne de sensibilisation contre les tirs de joie et l'arrestation de personnes accusées de ce crime ont permis la baisse de ce type d'incidents" par rapport à la semaine dernière à l'annonce des résultats officiels de l'épreuve du brevet, peut-on lire dans le communiqué. Des cas de tirs ont toutefois été constatés, et un enfant a été blessé samedi dans le quartier de Furn el-Chebbak, à Beyrouth".
Les Forces de sécurité intérieure avaient mis en garde contre les tirs de joie, appelant à "se débarrasser de cette habitude mortelle" et promettant de poursuivre les contrevenants.
Jeudi, le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, avait appelé les Libanais à se "révolter si des tirs de joie ont lieu suite à l'annonce des résultats du bac".
Ces derniers jours, des dizaines de personnes ont été interpellées à la suite de tirs de joie qui ont fait un mort après la publication des résultats du brevet.
Mardi, une polémique avait opposé le ministre de l'Intérieur, Nohad Machnouk et le chef des Kataëb, Samy Gemayel d'un côté, au ministre de la Justice, Salim Jreissati, de l'autre. M. Machnouk avait déclaré que plusieurs personnes soupçonnées d'avoir tiré en l'air pour célébrer les résultats du brevet avaient été libérées suite à des pressions politiques. Le ministre de la Justice, Salim Jreissati, avait démenti énergiquement ces assertions. La polémique s'est transposée mercredi en Conseil des ministres. M. Machnouk est revenu à la charge assurant que des ingérences politiques ont lieu effectivement.
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commentaires (2)
Moi je tirerai (de joie) lorsqu'on sera débarrassés de toute cette c(r)asse de politiciens. C'est à dire jamais.......
Tabet Karim
09 h 36, le 09 juillet 2017