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Disparus de la guerre civile : S'ils pouvaient témoigner... - Pour préserver l’espoir

« J’ai disparu quelque part sur la route menant à Zahlé »

Des milliers de personnes ont disparu pendant la guerre du Liban. Leur sort reste inconnu. Dans le cadre du projet «Fus'hat Amal »*, nous publions le portrait de l'une d'elles.

Hamid Mehanna a disparu en 1985.

Je m'appelle Hamid. J'ai toujours été une personne matinale. J'avais plaisir à me réveiller tôt et à prendre le chemin de ma maison, située à Chiyah, vers le marché de légumes à Zahlé. Je remplissais mon pick-up de fruits et de légumes que je revendais en ville.

Durant les week-ends, j'allais dans mon village natal, Jabal el-Botom, au Liban-Sud. Je comptais y construire une maison pour ma famille. Un projet qui, hélas, n'a pas vu le jour. En 1985, comme à l'accoutumée, j'ai pris la route pour Zahlé. J'ai disparu quelque part sur le chemin.

J'ai laissé derrière moi quatre enfants. Aujourd'hui, soit trente-deux ans plus tard, il ne reste que les souhaits de ma femme de me voir rentrer et rencontrer mes petits-enfants.

Mon nom est Hamid Mehanna. Ne laissez pas mon histoire s'interrompre ici.

 

* « Fus'hat amal » est une plateforme numérique qui rassemble les histoires des personnes disparues au Liban. Le projet est financé par le Comité international de la Croix-Rouge, l'Union européenne, le National Endowment for Democracy et la Fondation Robert Bosch.
Des histoires d'autres personnes ayant disparu durant la guerre sont disponibles sur le site Web de Fus'hat amal à l'adresse: www.fushatamal.org
Si vous êtes un proche d'une personne disparue, vous pouvez partager son histoire sur le site du projet ou contacter Act for the Disappeared aux 01/443104, 76/933306.

 

Tous les témoignages dans notre dossier

Disparus de la guerre civile : S'ils pouvaient témoigner...


Je m'appelle Hamid. J'ai toujours été une personne matinale. J'avais plaisir à me réveiller tôt et à prendre le chemin de ma maison, située à Chiyah, vers le marché de légumes à Zahlé. Je remplissais mon pick-up de fruits et de légumes que je revendais en ville.
Durant les week-ends, j'allais dans mon village natal, Jabal el-Botom, au Liban-Sud. Je comptais y construire une maison...

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