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À La Une - Syrie

Le pire de la guerre est "derrière nous", estime Assad

"Les choses vont aujourd'hui dans la bonne direction", affirme le président syrien. 

 

Le président syrien Bachar el-Assad a assuré que les pires heures de la guerre dans son pays appartiennent désormais au passé. Photo d'archives AFP.

Le président syrien Bachar el-Assad a assuré que les pires heures de la guerre dans son pays appartiennent désormais au passé, après une série d'avancées de ses troupes sur le terrain, appuyées par l'allié russe.

L'armée syrienne et ses alliés ont repris ces derniers mois le contrôle de plusieurs zones, notamment la deuxième ville du pays Alep au terme d'années de combats.

"Les choses vont aujourd'hui dans la bonne direction (...) car nous infligeons une défaite aux terroristes", a affirmé M. Assad dans une interview donnée à Damas à la chaîne de télévision basée en Inde WION.
Le régime qualifie de "terroriste" tous les groupes ayant pris les armes contre lui qu'il s'agisse de modérés, d'islamistes ou de jihadistes.

"A moins que l'Occident (...) et ses alliés, ses marionnettes, soutiennent massivement ces extrémistes, je suis sûr que le pire est derrière nous", a déclaré le président syrien, dans un entretien publié samedi par la présidence syrienne.

 

(Lire aussi : L'assaut sur Raqqa lancé "dans quelques jours", annoncent les FDS)

 

Lors de l'interview, M. Assad a une nouvelle fois nié toute responsabilité dans l'attaque chimique présumée de Khan Cheikhoun dans la province rebelle d'Idleb (nord-ouest) survenue en avril et qui avait coûté la vie à 88 personnes dont 31 enfants, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

La guerre en Syrie a débuté en mars 2011 avec la répression sanglante de manifestations pacifiques contre le gouvernement. Elle a fait plus de 320.000 morts et des millions de déplacés.

Lors des derniers pourparlers de paix en mai au Kazakhstan, la Russie et l'Iran, alliés de Bachar el-Assad, et la Turquie, soutien des rebelles, avaient adopté un plan russe visant à créer des zones sécurisées pour instaurer une trêve durable dans plusieurs régions.

"Nous n'avons pas eu jusqu'à présent de véritable initiative politique (...) même si Astana a permis d'obtenir des résultats, disons partiels, à travers (la mise en place de) zones de désescalade en Syrie, ce qui est positif", a affirmé le président syrien.

 

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Le président syrien Bachar el-Assad a assuré que les pires heures de la guerre dans son pays appartiennent désormais au passé, après une série d'avancées de ses troupes sur le terrain, appuyées par l'allié russe.
L'armée syrienne et ses alliés ont repris ces derniers mois le contrôle de plusieurs zones, notamment la deuxième ville du pays Alep au terme d'années de combats.
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commentaires (7)

ET IL REVE ! IL REVE !

LA LIBRE EXPRESSION

19 h 29, le 04 juin 2017

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Commentaires (7)

  • ET IL REVE ! IL REVE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 29, le 04 juin 2017

  • C'est tragique ce qui se passe en Syrie, tout ca a cause des complots americano sionistes... Les assad ne sont pas des enfants de coeur, mais ca c'est pas nouveau, tous les pays arabes sont comme ca.

    Chady

    16 h 26, le 04 juin 2017

  • On n'abondinne jamais un peu de sa liberté pour un peu de sécurité car on finira par n'avoir ni l'un l'autre !!!

    Bery tus

    07 h 57, le 04 juin 2017

  • IL EST DEJA SUR LA CHAISE D,EJECTION...

    LA LIBRE EXPRESSION

    07 h 57, le 04 juin 2017

  • Il y a un autre dictateur au venezuela qui dit lutter contre les terroristes...des soldats cubains deguises en policiers venezueliens,tirent sur la foule...ca me rappelle quelque chose....

    HABIBI FRANCAIS

    02 h 01, le 04 juin 2017

  • Quel homme machiavélique.... Mais, au-delà de la tragédie humaine et les massacres qu'il a infligé à son propre peuple, on se pose la question de savoir ce qui se serait passé en Syrie s'il avait dialogué avec les rebelles, ou démissionné, scénarios à la libyenne ou à l'égyptienne, soit le chaos total ou le remplacement par un autre despote à la Sissi. Le malheur des pays Arabe, c'est l'absence totale de culture démocratique, des mentalités de factions confessionnelles ou tribus antagonistes qui, laissées à elles-mêmes ne connaissent que le language de la violence, avec des replis identitaires suicidaires. Serait-il un moindre mal dans ce cirque infernal?

    Saliba Nouhad

    00 h 56, le 04 juin 2017

  • oh toi tu n'a plus voie au chapitre ... tu peux bien dire ce que tu veux on sait tous que tu ne decide plus de rien ni au MO ni en syrie meme !! meme pas a tartouse

    Bery tus

    00 h 41, le 04 juin 2017

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