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Moyen Orient et Monde - conflit

Le régime syrien en passe de contrôler totalement Damas

Des civils évacués de Qaboun, dans la banlieue de Damas, le 14 mai 2017. Reuters TV

Le régime syrien est sur le point de rétablir son autorité sur la totalité de Damas après six ans de guerre qui ont causé des destructions dans des quartiers périphériques et des mouvements de population. La perte de trois importants quartiers de la capitale syrienne est la dernière d'une série de défaites cuisantes pour la rébellion qui cherche à renverser le président Bachar el-Assad depuis 2011.
L'armée syrienne a annoncé hier la fin de l'évacuation d'insurgés et de civils de Qaboun, ex-quartier rebelle dans le nord-est de Damas. « Nos forces armées rétablissent la sécurité à Qaboun », a annoncé une source militaire syrienne, tandis que le gouverneur de Damas a indiqué que le quartier a été « vidé des terroristes », terme utilisé par le régime pour désigner rebelles et jihadistes.

« Le régime n'est plus menacé »
D'après l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), les évacuations ont pris fin à Qaboun et Techrine, tandis qu'un dernier groupe attendait encore de sortir du quartier de Barzé. Les insurgés voient ainsi s'envoler leur rêve de prendre la capitale et de renverser le régime en place depuis 50 ans. « Avec la prise de ces trois quartiers, le régime contrôle quasiment toute la capitale. Il ne reste plus aux rebelles à l'est qu'une partie de Jobar, qui est en grande partie détruit », assure Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.
Dans le sud, à Tadamoun, dans le camp palestinien de Yarmouk et à Hajar al-Aswad, les rebelles sont peu nombreux face aux jihadistes, notamment du groupe État islamique, a-t-il précisé.
« Alep reprise et Damas en passe de l'être totalement, cela signifie que la rébellion n'est plus une alternative politique ou militaire. Le régime n'est donc aucunement menacé et n'a pas besoin de faire de concessions » lors de négociations politiques, estime le géographe français Fabrice Balanche, spécialiste de la Syrie.

Vital pour Assad
Mais le président Assad revient de loin. Sa plus grande alerte remonte au 15 juillet 2012, lorsque des milliers de rebelles conquièrent plusieurs quartiers lors de l'opération « Volcan sur Damas ». Il faudra aux troupes d'élite plus de deux semaines pour les repousser. Récemment, le 19 mars, des rebelles et jihadistes du Front Fateh al-Cham avaient lancé, à partir de Jobar, une offensive surprise et pénétré brièvement sur la place des Abbassides, limitrophe du centre, avant d'être repoussés. Depuis six ans, la capitale, avec ses 1,6 million d'habitants, a été cependant bien moins ravagée que les deux métropoles de Homs et Alep.
« Le régime s'est retrouvé consolidé grâce aux forces étrangères russes et iraniennes au détriment d'un peuple sans défense », a déclaré Mohammad Allouche, dirigeant de Jaich al-islam (Armée de l'islam), le groupe rebelle le plus puissant autour de Damas. « Il ne s'agit pas d'une victoire du régime mais du résultat de sa trahison des engagements d'Astana », selon lui.

Isoler la Ghouta orientale
Pour M. Allouche, « le régime a désormais un plan pour avaler le quartier de Jobar (...) et se diriger ensuite vers la Ghouta » orientale. Située à l'est de Damas, cette vaste région agricole et résidentielle a rejoint très tôt l'opposition.
Mais le Hezbollah, allié du régime, a réussi à couper toutes les routes reliant le Liban à Damas et à la Ghouta. « En stoppant les sources de ravitaillement d'armes, d'hommes et de provisions depuis le Liban, le régime et ses alliés ont coupé l'herbe sous les pieds des rebelles de Damas », explique Joshua Landis, directeur du Centre d'études pour le Moyen-Orient à l'université d'Oklahoma.
Ailleurs dans le pays, des raids aériens ont tué 23 personnes, en majorité des civils, et en ont blessé des dizaines d'autres à Bou Kamal, une ville de la province de Deir ez-Zor tenue par l'EI, dans l'est de la Syrie, a rapporté l'OSDH. D'après l'ONG, ces frappes aériennes ont été menées par des avions appartenant à la coalition sous commandement des États-Unis. Amaq, l'organe de presse de l'EI, a affirmé que ces raids avaient tué 15 personnes et en avaient blessé 35 autres à Bou Kamal. Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès de la coalition.

Source : AFP

Le régime syrien est sur le point de rétablir son autorité sur la totalité de Damas après six ans de guerre qui ont causé des destructions dans des quartiers périphériques et des mouvements de population. La perte de trois importants quartiers de la capitale syrienne est la dernière d'une série de défaites cuisantes pour la rébellion qui cherche à renverser le président Bachar...
commentaires (1)

C'est peut être comme ça que trump-pete a reussi à changer RADICALEMENT la donne . C'est comme ça que Je le comprenais en tout cas .HAHAHAHAHA. ...

FRIK-A-FRAK

15 h 17, le 17 mai 2017

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Commentaires (1)

  • C'est peut être comme ça que trump-pete a reussi à changer RADICALEMENT la donne . C'est comme ça que Je le comprenais en tout cas .HAHAHAHAHA. ...

    FRIK-A-FRAK

    15 h 17, le 17 mai 2017

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