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Présidentielle française : à J-19 du premier tour

Après un premier débat entre les cinq "grands" candidats sur TF1, la totalité des onze prétendants à la présidence vont s'affronter mardi soir sur les thèmes de l'emploi, la sécurité et le social.

A 19 jours du premier tour de l'élection présidentielle en France, les onze candidats se préparent à un débat inédit. AFP / POOL / Lionel BONAVENTURE

A 19 jours du premier tour de l'élection présidentielle en France, les onze candidats se préparent à un débat inédit, la candidate d'extrême droite Marine Le Pen concentre les critiques et évoque le "terrorisme islamiste".

 

Les "minuscules" face aux "immenses"

Après un premier débat entre les cinq "grands" candidats sur TF1, la totalité des onze prétendants à la présidence vont s'affronter mardi soir sur les thèmes de l'emploi, la sécurité et le social.

"Les +petits+, les +minuscules+ qui vont venir troubler le jeu des +immenses+... Moi, je me mets à genoux tous les matins en les regardant, les immenses", a ironisé l'un des "petits", le centriste Jean Lassalle, alors que le précédent débat, réservé aux cinq "grands", avait suscité la polémique.

"Dans cette campagne, il y a le +in+ et le +off+, comme dans les festivals. On met dans la tête des électeurs qu'ils doivent départager entre cinq. Là, pour une fois, on sera sur un pied d'égalité", a estimé quant à elle Nathalie Arthaud, candidate de Lutte ouvrière (extrême gauche).

 

"Pacotille"

"La politique de lutte contre le terrorisme islamiste qui est menée en France est très largement insuffisante", a estimé Mme Le Pen, au lendemain d'un attentat meurtrier dans le métro de Saint-Pétersbourg, attribué par les enquêteurs russes à un jeune homme originaire du Kirghizstan.
"D'abord, parce que la première des choses à faire quand on est confronté au terrorisme international, c'est de maîtriser ses frontières, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui".
"Il faut fermer les mosquées radicales, il faut expulser les fichés S étrangers (NDLR susceptibles de pouvoir présenter un danger pour la sûreté de l'État) et tout cela évidemment n'est pas fait parce que on est dans un état d'urgence de pacotille", a affirmé la candidate du Front National (FN).

 

(Lire aussi : Pourquoi les candidats à l’Élysée devraient réviser leurs fiches sur le dossier syrien)

 

"Ennemi numéro 1"

Le président du Sénat Gérard Larcher, soutien du candidat de la droite François Fillon, a désigné mardi Marine Le Pen comme l'"ennemi numéro 1" à battre lors de l'élection présidentielle, parce qu'"elle est contraire à tous les intérêts de la France".

Sur Twitter, Jean-Marie Le Pen, père de Marine Le Pen et cofondateur du FN, a réagi aux propos de M. Larcher: "Le gros Larcher, voix des loges, cible Marine Le Pen mais la flèche est molle".

Au micro de RMC, l'ancienne ministre de la culture Aurélie Filippetti, porte-parole du candidat socialiste Benoît Hamon, a également ciblé la candidate frontiste ainsi que le conservateur François Fillon.
"Notre ennemi à nous, c'est bien l'extrême droite et bien sûr la droite représentée par François Fillon", a-t-elle dit, les qualifiant de "seuls adversaires" de son camp, alors que Benoît Hamon avait surtout ciblé le candidat d'En marche, le centriste Emmanuel Macron, lors du premier débat télévisé.

 

Macron et Le Pen au coude-à-coude

Emmanuel Macron et Marine Le Pen seraient au coude-à-coude au 1er tour de l'élection présidentielle avec 25% d'intentions de vote tandis que le candidat de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon (+3,5) à 15%, creuse l'écart à gauche avec Benoît Hamon (-2,5) à 10%. François Fillon reste stable à 17,5%, selon un sondage Ipsos Sopra Steria.

 

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