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À La Une - diplomatie

Aoun : Le Liban reste toujours l'exemple le plus poignant de l'avenir de l'Orient et du monde

En visite officielle au Vatican, le président libanais sera reçu jeudi par le pape François.

Le président libanais, Michel Aoun, est arrivé mercredi à midi à Rome pour une visite officielle au Vatican où il sera reçu par le pape François et d'autres responsables, notamment le cardinal Pietro Parolin, à partir de jeudi. Photo Ani

Le président libanais, Michel Aoun, est arrivé mercredi à midi à Rome pour une visite officielle au Vatican où il sera reçu par le pape François et d'autres responsables, notamment le cardinal Pietro Parolin, à partir de jeudi.

Le président entamera son séjour par une messe en l'église Saint-Maron au Collège maronite à Rome. L'office sera présidé par l'évêque François Eid, vicaire patriarcal auprès du Saint-Siège. Le chargé d'affaires du Liban au Vatican, Albert Samaha, donnera ensuite une réception en l'honneur du chef de l'État, à laquelle assisteront, entre autres, des Libanais installés à Rome.

Sur place, le président Aoun a affirmé "transmettre une lettre au pape, celle de l'amour de tous les Libanais, et celle de l'assurance que le Liban a retrouvé sa vitalité et qu'il est sur la bonne voie", peut-on lire dans des extraits publiés sur la page Twitter officielle de la présidence libanaise.

"La chrétienté orientale voit en cette visite une lueur d'espoir qui confirme que le Liban reste toujours l'exemple le plus poignant de l'avenir de l'Orient et du monde", a ajouté M. Aoun.

 

 

 

M. Aoun a choisi de se rendre au Vatican avant n'importe quel autre pays européen, contrairement aux anciens présidents de la République qui se rendaient en premier dans la capitale française. Il avait reçu une invitation officielle à visiter la France, qui lui a été adressée par le président François Hollande. Ce retard serait dû au fait que le mandat de l'actuel chef de l'Elysée prendra fin en mai prochain.

Selon le correspondant de L'Orient-Le Jour au Palais Bustros, Khalil Fleyhane, citant une source qui suit de près le dossier des entretiens au Vatican, le président informera le pape François de la relance des institutions, un effet bénéfique selon lui de la fin de la vacance présidentielle, et du retour du Liban sur la scène politique internationale et arabe. Il le tiendra également au courant des discussions en cours en vue d'adopter une nouvelle loi électorale. M. Aoun s'emploiera également à rassurer le pape François quant à la situation des chrétiens du Liban.

Le président compte en outre évoquer avec François les résultats positifs de l'alliance entre les deux partis chrétiens, à savoir le Courant patriotique libre (fondé par M. Aoun) et les Forces libanaises, qui a abouti à l'élection d'un président de la République à la suite d'une vacance qui a duré deux ans et demi.

Toujours selon la même source, la crise des réfugiés syriens répartis sur l'ensemble du territoire libanais, un fardeau de plus en plus lourd pour le gouvernement libanais, sera au menu des discussions.
M. Aoun fera aussi part au souverain pontife des accomplissements des forces de sécurité dans le démantèlement des cellules terroristes dont l'objectif est de déstabiliser le Liban, ainsi que du front ouvert dans le jurd de Ersal par les islamistes.

 

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Le président libanais, Michel Aoun, est arrivé mercredi à midi à Rome pour une visite officielle au Vatican où il sera reçu par le pape François et d'autres responsables, notamment le cardinal Pietro Parolin, à partir de jeudi.
Le président entamera son séjour par une messe en l'église Saint-Maron au Collège maronite à Rome. L'office sera présidé par l'évêque François Eid,...

commentaires (6)

"M. Aoun a choisi de se rendre au Vatican avant n'importe quel autre pays européen, contrairement aux anciens présidents de la République qui se rendaient en premier dans la capitale française..." C'est un choix qu'il convient de respecter et qui trouve probablement sa source dans des motifs légitimes dont je n'ai pas connaissance, mais je voudrai néanmoins faire part de ma tristesse et de mon incompréhension. Je trouve que ce choix pourrait être perçu comme une marque de défiance ou d'implication politique alors qu'il s'agit d'abord de relations d'état à état. Le repli communautaire autour de la religion ne doit pas être la conception de la France qui peut encore porter un message différent (sans être faible), et j'ai également la conviction qu'il est d'un intérêt fondamental pour le Liban que ce genre de message puisse continuer à primer celui sur du pape. Alors que l'argent des monarchies du Golfe vient financer indirectement la campagne d'un candidat de la droite radicale en France, que l'on trouve de plus en plus légitime de classer les personnes selon leur religion ou opinions politiques, les symboles prennent une importance particulière, et je pense que s'il est utile sans doute d'aller voir le pape, une visite préalable en France eut peut-être mieux été de nature à préserver certains symboles. J'ai également le sentiment que la France ne méritait pas, peut-être, ce choix.

Carfagnini Etienne

13 h 21, le 16 mars 2017

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Commentaires (6)

  • "M. Aoun a choisi de se rendre au Vatican avant n'importe quel autre pays européen, contrairement aux anciens présidents de la République qui se rendaient en premier dans la capitale française..." C'est un choix qu'il convient de respecter et qui trouve probablement sa source dans des motifs légitimes dont je n'ai pas connaissance, mais je voudrai néanmoins faire part de ma tristesse et de mon incompréhension. Je trouve que ce choix pourrait être perçu comme une marque de défiance ou d'implication politique alors qu'il s'agit d'abord de relations d'état à état. Le repli communautaire autour de la religion ne doit pas être la conception de la France qui peut encore porter un message différent (sans être faible), et j'ai également la conviction qu'il est d'un intérêt fondamental pour le Liban que ce genre de message puisse continuer à primer celui sur du pape. Alors que l'argent des monarchies du Golfe vient financer indirectement la campagne d'un candidat de la droite radicale en France, que l'on trouve de plus en plus légitime de classer les personnes selon leur religion ou opinions politiques, les symboles prennent une importance particulière, et je pense que s'il est utile sans doute d'aller voir le pape, une visite préalable en France eut peut-être mieux été de nature à préserver certains symboles. J'ai également le sentiment que la France ne méritait pas, peut-être, ce choix.

    Carfagnini Etienne

    13 h 21, le 16 mars 2017

  • "Le Liban reste toujours l'exemple le plus poignant de l'avenir de l'Orient et du monde." ! Wâllâh ? Yâ harâââm !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    19 h 14, le 15 mars 2017

  • Ce ne sont que les paroles d'un sage ...hélas; les sages ne sont pas forcément entendu ...

    M.V.

    18 h 28, le 15 mars 2017

  • ESPERONS QU,IL EN SOIT AINSI !

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 55, le 15 mars 2017

  • INCROYABLE QUE DES FAUX FAUX FAUX ET FAUSSES DÉCLARATIONS.

    Gebran Eid

    16 h 18, le 15 mars 2017

  • Un exemple de quoi? De la main-mise de milices sur le pouvoir de l'etat? Modele de democratie avec un chef de parlement visse sur son siege depuis plus de 30 ans? C est preferable de ne rien dire....continue a jouer le role du pantin du Hezb

    IMB a SPO

    14 h 48, le 15 mars 2017

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