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À La Une - Etats-Unis

Trump en Floride pour retrouver l'effervescence de sa campagne

Le président américain tente de dissiper un premier mois chaotique à la Maison Blanche.

Donald Trump s'est à nouveau déchaîné contre les médias avant de repartir en campagne samedi avec un meeting en Floride pour renouer avec sa base. Sean Rayford/Getty Images/AFP

Donald Trump attendait avec impatience samedi de renouer avec l'enthousiasme de ses supporteurs lors d'un grand rassemblement aux airs de campagne électorale en Floride après un premier mois houleux à la Maison Blanche. "Hâte d'être au rassemblement en Floride demain. On attend une grande foule!", a écrit le président républicain sur Twitter vendredi soir.

 

 

Le président passe son troisième week-end consécutif dans sa luxueuse résidence de Mar-a-Lago, dans cet Etat à la pointe sud-est des Etats-Unis qu'il a remporté lors de la présidentielle de novembre. Loin de céder aux critiques de ceux qui reprochent au milliardaire les frais de sécurité encourus par ses escapades en Floride, où il dîne parfois au milieu d'autres convives inconnus, membres de son club privé, il a surnommé sa résidence la "Maison Blanche du Sud", dans un nouveau tweet.

Assurant qu'il y organiserait "de nombreuses réunions ce week-end", il a de nouveau mentionné le rassemblement attendu en fin d'après-midi (22H00 GMT): "Grand discours à 17H00 à Melbourne, en Floride. Beaucoup de choses à se dire!"

 

 

(Lire aussi : Quand Trump fait trembler les murs de la "East Room")

 

Et face aux informations sur les discordes au sein de son équipe, Donald Trump a de nouveau épinglé la presse dans un autre tweet matinal: "Ne croyez pas les médias (mensongers) généralistes. La Maison Blanche marche TRES BIEN. J'ai hérité d'un BAZAR et je suis en train d'arranger tout ça."

 

 

Après une conférence de presse décousue jeudi au ton combatif et parfois colérique face aux médias généralistes qu'il abhorre, le milliardaire retrouve ainsi le terrain qu'il préfère: celui des grands rassemblements face à ses électeurs qui continuent de le soutenir largement. Plus de huit républicains et proches des républicains sur dix (84%) approuvaient ainsi sa conduite des affaires à la tête des Etats-Unis, dans une enquête du centre de recherche Pew.

Signe toutefois de la profonde polarisation de l'électorat américain face à sa présidence: si le taux d'approbation dans son camp politique est en ligne avec celui de ses prédécesseurs, il affiche un score historiquement bas pour un début de présidence chez ses opposants, avec à peine 8% de démocrates ou affiliés satisfaits de son travail.

Ce sondage a été conduit avant le départ de son conseiller diplomatique, Michael Flynn, qui a été forcé de démissionner le 14 février pour avoir menti sur la teneur de ses contacts avec la Russie avant la prise de fonction de Donald Trump.

 

(Lire aussi : Michael Flynn, pro-Russes et bref conseiller à la sécurité nationale)

 

'Influence de Poutine'
Démission, tensions avec les médias, fuites à répétition et rumeurs d'une Maison Blanche en proie au chaos... après cette semaine extrêmement difficile, Donald Trump s'est déjà offert un bain de foule vendredi dans une usine Boeing.

Visiblement revigoré par les employés du géant de l'aéronautique qui scandaient "USA, USA" pendant son discours en Caroline du Sud, il a de nouveau martelé la grande promesse de campagne qui avait résonné avec force dans les Etats industriels à l'économie minée par les délocalisations: défendre les emplois américains.

Mais depuis son arrivée dans le Bureau ovale, le 20 janvier, son message économique et ses promesses de lutter contre l'immigration ont été brouillés par plusieurs revers retentissants.
Un décret anti-immigration très controversé, censé suspendre l'entrée de ressortissants de sept pays à majorité musulmane et de tous les réfugiés, a d'abord semé la panique et la confusion dans les aéroports avant d'être gelé par la justice. Une nouvelle mouture du texte doit être publiée la semaine prochaine, a promis le président.

Et l'ombre de la Russie, qui reste un point extrêmement chatouilleux pour les républicains, a obscurci son début de mandat, avec, en plus de la démission de son conseiller diplomatique, l'interférence russe dans la campagne électorale, reconnue par toutes les agences américaines de renseignement, et une série de fuites sur les liens présumés de proches de sa campagne avec Moscou.

Des élus démocrates comme républicains ont d'ailleurs demandé qu'une enquête soit menée sur le rôle du Kremlin dans les élections de 2016. Le directeur du FBI James Comey a rencontré des sénateurs vendredi et si la teneur de la réunion est restée secrète, un tweet du sénateur Marco Rubio, qui y a assisté, laissait peu de doute sur son contenu: "Je suis maintenant vraiment convaincu" que la commission sénatoriale sur le renseignement "mènera une enquête bi-partisane complète sur les interférence et l'influence de (Vladimir) Poutine".

 

 

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Donald Trump attendait avec impatience samedi de renouer avec l'enthousiasme de ses supporteurs lors d'un grand rassemblement aux airs de campagne électorale en Floride après un premier mois houleux à la Maison Blanche. "Hâte d'être au rassemblement en Floride demain. On attend une grande foule!", a écrit le président républicain sur Twitter vendredi soir.
 

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commentaires (2)

FAUT ETRE VRAIMENT DINGUE POUR CROIRE CE QU,IL DIT...

LA LIBRE EXPRESSION

10 h 56, le 19 février 2017

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Commentaires (2)

  • FAUT ETRE VRAIMENT DINGUE POUR CROIRE CE QU,IL DIT...

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 56, le 19 février 2017

  • Trump "un peu spécial" c'est vrai...mais c'est le Président, indiscutable... Essayer de le déstabiliser comme le font tous les médias ( meme ceux présumés les plus serieux comme nyt ) est évidemment aux détriment du pays. Mauvais perdants Stop

    Chammas frederico

    21 h 40, le 18 février 2017

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