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Liban

Hamadé : « Une loi hybride ne passera pas »

Chamoun se rallie à la position du bloc joumblattiste.

Les membres du bloc démocratique en visite au siège du PNL.

Le forcing que mènent le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, et les membres de son bloc pour faire entendre leur contestation à l'égard des différentes formules de loi électorale proposées actuellement, notamment celles fondées sur la proportionnelle et le mode de scrutin hybride, s'est poursuivi hier, dans le cadre de la tournée qu'effectue depuis plusieurs jours une délégation du bloc auprès des divers pôles dans l'espoir de rallier certains d'entre eux au point de vue du bloc du Rassemblement démocratique.
Hier, une délégation présidée par le ministre de l'Éducation, Marwan Hamadé, comprenant notamment les députés Fouad el-Saad, Élie Aoun, Antoine Saad et Henri Hélou, s'est rendue au siège du Parti national libéral, où elle a rencontré le chef du parti, Dory Chamoun, en présence du secrétaire général du PNL, Élias Abou Assi, et de plusieurs autres membres.
À l'issue de la rencontre, M. Hamadé a mis en garde contre toute tentative de division de la montagne et déclaré que les membres de son bloc n'accepteront aucune forme de système mixte.
« Je reprends les propos de M. Joumblatt pour dire, le plus sereinement possible, que nous sommes toujours ouverts au dialogue. Cependant, toute tentative visant à fragmenter la montagne ou l'opinion publique, et toute loi électorale hybride imposée par la force de l'intimidation, ne passeront pas », a-t-il dit.
Après avoir soutenu, aux côtés des FL et du courant du Futur, la formule de la proportionnelle alliée au système majoritaire, Walid Joumblatt est revenu dernièrement sur sa position pour se proclamer en faveur du maintien de la loi de 1960, quitte à y apporter des amendements.
M. Hamadé a rappelé la phase de la réconciliation druzo-chrétienne dans la montagne et de l'entente qui avait prévalu par la suite entre les deux communautés, notamment durant les périodes électorales, lorsque chrétiens et druzes formaient des listes communes.
Reprenant une fois de plus les propos de Walid Joumblatt d'il y a quelques jours, le ministre a précisé que ce dernier avait exprimé « son attachement à Taëf et donc au processus conduisant à l'abolition du confessionnalisme politique, à la création du Sénat, à la décentralisation administrative et à la modernisation du pays. Un processus qui vise à amorcer une transition vers un État uni qui détient le monopole de la violence et un gouvernement unique et non des mini-États comme c'est le cas de nos jours », a-t-il dit.
Pour sa part, M. Chamoun a appelé au respect de la Constitution, rejoignant ainsi la position du chef du PSP qui avait considéré que le système mixte était « inconstitutionnel » puisqu'il recèle, selon lui, des inégalités. « Nous ne pouvons absolument pas considérer la Constitution comme un phénomène marginal, un texte que l'on se contente de lire sans pour autant se sentir concerné », a déclaré M. Chamoun.
Dans une autre allusion au tandem chiite cette fois-ci, le chef du PNL a appelé à un « retour à la Constitution et au Liban que nous souhaitons et non celui que certains voudraient nous imposer ».

Le forcing que mènent le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, et les membres de son bloc pour faire entendre leur contestation à l'égard des différentes formules de loi électorale proposées actuellement, notamment celles fondées sur la proportionnelle et le mode de scrutin hybride, s'est poursuivi hier, dans le cadre de la tournée qu'effectue depuis plusieurs jours une...

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