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Liban - Sécurité

Tripoli de nouveau sous la menace terroriste ?

Moins d'une semaine après l'attentat-suicide déjoué à Hamra, qui a été le sujet de nombreuses interrogations et de scénarios divers, la menace semble rôder cette fois-ci dans la ville de Tripoli.

Les rues de la capitale du Nord ont été jeudi soir presque complètement désertées par ses habitants à la suite de la divulgation d'une circulaire prévenant d'un possible attentat terroriste qui pourrait viser la ville. Selon les informations rapportées dans la circulaire, un pick-up Toyota, de couleur blanche et bleu marine, et dont le numéro de la plaque est 1235891/m, compte effectuer un attentat à l'une des entrées des postes militaires du Liban-Nord, et ceci dans la nuit du 26 au 27 janvier.
En réaction à ces informations qui pourraient ou pas être sérieuses, des éléments de l'armée libanaise et des Forces de sécurité intérieure (FSI) se sont déployés jeudi soir dans les rues principales, aux alentours des postes militaires et des mosquées. Certaines rues, notamment celle qui mène au Sérail, ont été coupées. Les magasins ont été fermés aussitôt, et les rues ont été désertées par les voitures comme par les piétons.
Une source proche de l'ancien ministre Achraf Rifi a communiqué à L'Orient-Le Jour les nombreuses interrogations accompagnant la divulgation de ce document. « Comment est-ce qu'une circulaire, pouvant susciter la panique dans la rue tripolitaine, a-t-elle été diffusée de la sorte sur les réseaux sociaux et via Whatsapp ? » s'est interrogée la source précitée.
L'affaire de la circulaire, selon la même source, reste très vague et ses motifs encore plus flous. « Il y une semaine, l'attentat déjoué à Hamra a fait l'objet de mille et une questions posées par la population qui ne comprenait pas vraiment ce qui se passait, ni ce qu'on lui présentait », rappelle la source avant d'ajouter : « La même chose s'applique à cette circulaire dont personne finalement ne comprend les motifs de diffusion. » « Serons-nous devant une ou plusieurs tentatives de reporter les élections législatives sous prétexte de la détérioration de la situation sécuritaire dans le pays ? » a conclu la source.
Pour le ministre d'État pour les Affaires des réfugiés, Mouïn Merhebi, « il se peut que la divulgation du document ne soit pas intentionnelle ou ne cache pas finalement de mauvaises intentions ». « Je ne me suis pas enquis de l'affaire, mais la réaction rapide et efficace de l'armée et des FSI est, elle, rassurante. Il est quasi impossible de voir se répéter à Tripoli des scénarios anciens, les organismes de sécurité étant plus conscients de la situation et donc plus aptes à en maintenir le contrôle », a-t-il assuré.

Moins d'une semaine après l'attentat-suicide déjoué à Hamra, qui a été le sujet de nombreuses interrogations et de scénarios divers, la menace semble rôder cette fois-ci dans la ville de Tripoli.
Les rues de la capitale du Nord ont été jeudi soir presque complètement désertées par ses habitants à la suite de la divulgation d'une circulaire prévenant d'un possible attentat...

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