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Lifestyle - Liban Pop

« Tamisez la lumière » pour Manel Mallat...

MM, ce n'est pas Michèle Morgan ou Marilyn Monroe. Mais tout simplement Manel Mallat. Polyglotte, elle chante comme un pinson, avec un sens remarquable du vibrato, aussi bien en arabe qu'en français, anglais ou espagnol. Un nom à retenir, donc.

À 29 ans, Manel Mallat a déjà du métier : chanter, danser, faire de la comédie, tourner un film, ça la connaît. Photo Éliane Chamaa

Son rêve ? Faire du « musical ». À aborder avec l'intonation anglo-saxonne. À l'instar de Moulin Rouge. Et c'est déjà (presque réalité) car c'est bien Manel Mallat qu'on applaudira cette semaine* sur les planches de The Palace (Centre Aresco, rue Justinien) entourée de huit musiciens, avec Raffi Mandalian en tête du Big Band.

Une jeune femme parfaitement dans le vent. Le regard étincelant dès que l'on parle micro et scène. La taille fine, sanglée dans un boléro blanc transparent sur un bustier noir, les cheveux lisses et dénoués sur les épaules, yeux de biche, sourire avenant pour un teint bistre et un charmant minois. Plus allure eurasienne que se fondant sur les origines franco-italiennes de sa mère. À 29 ans, Manel Mallat a déjà du métier : chanter, danser, faire de la comédie, tourner un film, ça la connaît. Elle est de celles qui visent un art complet avec une interaction entre la voix et la gestuelle du corps. Tout en confessant que, vocalement, ses grands mentors sont Amy (Winehouse) et Shirley (Bassey).

Études audiovisuelles à l'Iesav (USJ) et parcours de combattante tous azimuts avec au palmarès un film (Tallatet, de Christian Abou Anni), une pièce de théâtre (de Claude Abou Haïdar où elle donne la réplique à Tony Issa) et une présence active au One Night On Broadway d'après une conception de Roy Khoury. Mais cela ne s'arrête pas en si bon chemin.
Il faut ajouter sur la liste de ses activités, de Paris à New York, en passant par Dubaï, Le Caire et Amman, qu'elle est le porte-drapeau du Liban dans les compétitions à l'étranger (Trophée de cristal pour le Prix Charles Trenet). Elle est par ailleurs la principale chanteuse des concerts de Heartbeat depuis 2008. Et c'est en grande pompe qu'elle est finaliste au Arabs Got Talent en 2012 en défendant les couleurs de la chanson I Will Always Love You (The Body Guard) de Whitney Houston.

Mais il y a aussi un investissement de sa personne dans les œuvres caritatives pour le cœur des enfants malades (institution fondée par le Dr Ramzi Achouche) ainsi qu'une société d' « entertainment » qu'elle a fondée : une plateforme pour détecter et faire découvrir les nouveaux talents.

Chanter c'est quoi pour Manel Mallat, qui se définit volontiers comme « high mezzo soprano » ? « C'est difficile à cerner, dit-elle. Une passion, c'est sûr. Mais aussi un peu davantage : chanter, c'est comme respirer. C'est un sentiment qui m'accompagne toujours depuis que j'ai eu le micro en main, autrement dit depuis très longtemps... »

 

(Lire aussi : Broadway de nouveau au Casino)

 


Découvrir et explorer
Comment choisit-elle son répertoire quand la gamme s'étend sur plus d'une langue et plus d'un style de variétés ? « J'opère toujours pour mes chansons d'après un certain "feeling". Par exemple comme pour Yesterday When I Was Young de Shirley Bassey ou L'hymne à l'amour d'Édith Piaf... Dans mes préférences, il y a aussi le jazz, Ella Fitzgerald ou Etta James... »

« Découvrir et explorer » est son slogan et credo. Si l'auditoire francophone et anglophone connaît fort bien aujourd'hui son talent de chanteuse, l'expression arabe n'est guère mise au rancart. Pour unifier et donner un vrai visage à cette musique « fusion », la jeune cantatrice, qui rêve grand et multiple, table sur le concert qu'elle prépare actuellement. Il s'intitule, avec une touche intimiste, Dim the Lights (Tamisez la lumière).

Un bouquet de chansons aux fragrances de tous les horizons, mais aussi un air oriental au titre explicite, comme une quête identitaire, Enta w ana (Vous et moi) signé Kamal Saïkali. Avec, pour le bis, une surprise : un tube planétaire dont elle remixe l'esprit et l'interprétation.
Chut, plus un mot, on n'en dira pas plus, tamisez la lumière et haussez la musique...

* « Dim the lights », concert de Manel Mallat aujourd'hui vendredi 18 novembre, à 20h30, à The Palace, rue Justinien. Billets chez Virgin Ticketing.

 

 

 

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