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À La Une - Etats-Unis

Trump ouvre le bal des nominations, tente de rassurer une Amérique divisée

Le président "se prépare" à diriger l'Amérique, a expliqué le futur secrétaire général de la Maison Blanche, Reince Priebus.

La couverture du magazine chinois Global People avec Donald Trump. Photo prise à Shanghai, en Chine, le 14 novembre 2016. AFP / JOHANNES EISELE

Donald Trump se lance dans une semaine intense de sélection des figures-clés de son administration, après avoir tenté de convaincre une Amérique divisée - et le monde - de ne pas avoir peur de sa future politique.

Le président démocrate Barack Obama donnera dans l'après-midi (20h15 GMT) sa première conférence de presse depuis leur rencontre, jeudi, après la victoire choc du magnat de l'immobilier.
M. Obama avait alors confié avoir eu "une excellente conversation" avec celui dont il disait pendant la campagne qu'il représentait une menace pour la démocratie américaine.

Le bal des proches conseillers a repris dès le début de matinée lundi à la Tour Trump, en plein cœur de Manhattan, où les trois enfants adultes du milliardaire,- Ivanka, Eric et Donald Jr -, qui font partie de l'équipe de transition chargée de déterminer le visage de la prochaine administration Trump, sont arrivés parmi les premiers.

Peu après, l'un des candidats potentiels au poste de secrétaire au Trésor, Steve Mnuchin, ancien de la grande banque d'investissement Goldman Sachs, s'est à son tour engouffré dans un ascenseur de la Tour Trump, décoré d'une photo du prochain président américain.
"Je suis ici pour aider à la transition cette semaine, il y a beaucoup de travail", a-t-il dit aux journalistes, esquivant une question sur sa volonté d'occuper ce poste.
Donald Trump "se prépare" à diriger l'Amérique, a expliqué lundi matin le futur secrétaire général de la Maison Blanche, Reince Priebus.

(Lire aussi : Trump aura du mal à "déchirer" l'accord sur le nucléaire iranien)

 

Une personnalité d'extrême-droite
Dans ses 100 premiers jours à la tête du pays, M. Trump aura pour priorités de s'attaquer à l'immigration illégale, de baisser les impôts, de réfléchir à la place des Etats-Unis dans le monde en définissant de grands axes de politique étrangère, et de réformer la loi sur l'assurance santé Obamacare, a-t-il souligné.
"Nous avons l'opportunité de faire tout cela étant donné que nous avons la Chambre des représentants et le Sénat, et nous avons un Congrès qui a hâte de faire ce travail", a déclaré Reince Priebus sur ABC, rappelant la "victoire écrasante" des républicains le 8 novembre.
"Je trouve le président élu très calme, posé et serein", a-t-il ajouté, alors que la personnalité explosive de

Donald Trump, habitué des salves polémiques, inquiète. Reince Priebus devrait tenter de panser les plaies d'un parti républicain qui s'est déchiré pendant la campagne.
Face à cette figure de l'establishment si souvent décrié par le milliardaire en campagne, Donald Trump a annoncé une nomination controversée au poste de haut conseiller et chef de la stratégie": Steve Bannon, une personnalité d'extrême-droite très influente, notament par son site Breitbart News.
Steve Bannon avait dirigé la campagne de Donald Trump à partir d'août. Sa nomination a soulevé une vague d'indignation du côté des associations anti-racisme.

(Lire aussi :« Si Trump veut se retirer de l’Accord de Paris, il le peut, mais il devra en assumer les conséquences »)

 

Bourse dopée par l'élection
Sur la scène internationale, le président chinois Xi Jinping et Donald Trump se sont enfin entretenus lundi, près d'une semaine après son élection. Ils "se sont mis d'accord pour maintenir des contacts étroits, bâtir une bonne relation de travail et pour se rencontrer bientôt", a indiqué la télévision d'Etat chinoise CCTV, sur son site internet. Un contraste saisissant avec le langage employé lors de sa campagne par le républicain, qui avait traité la Chine d'"ennemie" et l'avait accusée de "violer" les Etats-Unis, dénonçant la concurrence commerciale de Pékin.

Donald Trump a aussi offert un visage plus conciliant dimanche, lors de son premier entretien diffusé dimanche sur CBS, tentant d'apaiser les craintes suscitées par son élection. Il a notamment condamné les actes de violence et de harcèlement contre des minorités qui, selon l'opposition démocrate et des associations, se sont multipliés depuis son élection.

Il s'est aussi montré très ferme sur plusieurs dossiers-clés de son agenda conservateur, comme l'avortement ou l'immigration, indiquant vouloir expulser jusqu'à trois millions de clandestins, sur les 11 millions, surtout Latino-américains, qui vivraient aux Etats-Unis, selon les estimations. Les expulsions n'avaient pas été stoppées sous Barack Obama, qui avait même été surnommé "l'expulseur en chef" par d'influentes organisations hispaniques après avoir expulsé quelque 2,5 millions de personnes entre 2009 et 2015, un record comparé à ses prédécesseurs.

Les marchés confirmaient leurs confiance retrouvée lundi matin, l'indice vedette de la Bourse de New York, le Dow Jones, ouvrant sur un record.

 

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commentaires (2)

Il est libre de faire ce que bon lui semble chez lui, puisqu'il a été élu aux usa chez lui POUR UN PROGRAMME QUI SERA FORCE D'APPLIQUER . Mais quand il s'agira de l'étranger et spécialement le M.O, il est , il sera OBLIGÉ DE TENIR COMPTE DE LA NOUVELLE DONNE QU'EST L'AXE DE LA RÉSISTANCE RUSSIE IRAN SYRIE HEZB IRAK ET CHINE. ... ET LES CRÉDULES QUI CROYAIENT QU'IL VIENDRAIT SAUVER NOTRE RÉGION DE JE NE SAIS QUEL problème nous concernant devront rire jaune et tres fort .

FRIK-A-FRAK

12 h 40, le 14 novembre 2016

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Commentaires (2)

  • Il est libre de faire ce que bon lui semble chez lui, puisqu'il a été élu aux usa chez lui POUR UN PROGRAMME QUI SERA FORCE D'APPLIQUER . Mais quand il s'agira de l'étranger et spécialement le M.O, il est , il sera OBLIGÉ DE TENIR COMPTE DE LA NOUVELLE DONNE QU'EST L'AXE DE LA RÉSISTANCE RUSSIE IRAN SYRIE HEZB IRAK ET CHINE. ... ET LES CRÉDULES QUI CROYAIENT QU'IL VIENDRAIT SAUVER NOTRE RÉGION DE JE NE SAIS QUEL problème nous concernant devront rire jaune et tres fort .

    FRIK-A-FRAK

    12 h 40, le 14 novembre 2016

  • DU BLABLA DE TRALALA...

    LA LIBRE EXPRESSION, CENSUREE PARTI PRIS/ INTERET

    12 h 02, le 14 novembre 2016

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