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Zarif chez Aoun : L'élection d'un président, "une victoire pour le peuple libanais"

"Ce qui s'est passé avec Nizar Zakka n'est pas un problème entre l'Iran et le Liban. Il s'agit d'une affaire de violation de la loi iranienne par un étranger", affirme le chef de la diplomatie iranienne.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, arrivé lundi 7 novembre 2016 à Beyrouth, s'est directement rendu au palais présidentiel de Baabda pour féliciter Michel Aoun, élu président de la République libanaise. Photo Dalati et Nohra

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, arrivé lundi après-midi à Beyrouth, s'est directement rendu au palais présidentiel de Baabda pour féliciter Michel Aoun, élu président de la République libanaise le 31 octobre.

"J'ai félicité le président Aoun au nom du président iranien Hassan Rohani et du peuple iranien", a déclaré M. Zarif. Les Libanais, par leur volonté libre et indépendante, ont réussi à élire un président. Cette élection est une victoire pour le peuple libanais".

M. Zarif a indiqué qu'il est venu à Beyrouth à la tête d'une délégation politique et économique pour entamer des négociations en vue d'une coopération entre l'Iran et le Liban. "Il est vrai que le Liban et l'Iran ont deux ennemis communs qui sont l'ennemi sioniste (Israël) et l'ennemi tafkiriste (les jihadistes) mais le plus important, ce sont les relations et les intérêts politiques et économiques entre les deux pays", a déclaré M. Zarif.

Interrogé par les journalistes au sujet de Nizar Zakka, le ministre a répondu: "Ce qui s'est passé avec Nizar Zakka n'est pas un problème entre l'Iran et le Liban. Il s'agit d'une affaire de violation de la loi iranienne par un étranger". "Le problème principal est entre les Etats-Unis et l'Iran", a-t-il ajouté.

Nizar Zakka, un Libanais résidant au États-Unis et arrêté à Téhéran en septembre 2015, a été condamné un an plus tard à 10 ans de prison et une amende s'élevant à plusieurs millions de dollars. Le Libanais, détenteur de la Green Card américaine, est soupçonné d'avoir des "liens étroits avec la communauté militaire et du renseignement des États-Unis".

 

(Lire aussi : Gouvernement : un bras de fer semble inévitable)

 

Des ennemis communs
M. Zarif a ensuite été reçu par son homologue libanais, Gebran Bassil. Ce dernier a estimé que la visite du ministre iranien avait "un goût particulier puisqu'elle intervient à l'heure où le Liban sort d'une crise politique majeure". "Nous voulons à cette occasion remercier l'Iran pour son soutien au Liban et pour son aide en affirmant que les décisions internes au Liban se font entre les Libanais", a déclaré M. Bassil à la presse. "Nous partageons avec l'Iran la même position politique en ce qui concerne les crises de la région, a encore affirmé M. Bassil, indiquant que ces crises doivent être "résolues par des moyens pacifiques."

Répétant les propos de M. Zarif selon lesquels le Liban et l'Iran ont deux ennemis communs qui sont Israël et les jihadistes, M. Bassil a remercié Téhéran "pour son aide à affronter Israël et pour tout son soutien au Liban". M. Zarif a pour sa part souligné que "l'expérience libanaise unique peut servir d'exemple pour résoudre les principales crises de la région".

A son arrivée à l'aéroport international de Beyrouth, le ministre iranien a rendu hommage à "l'esprit de résistance des Libanais contre leurs ennemis ainsi qu'à leur volonté qui a permis l'élection d'un président de la République". "Le peuple libanais a prouvé qu'il possède une unité nationale", a déclaré M. Zarif. "Nous sommes convaincus que, malgré les souffrances du peuple libanais et de tous les peuples de la région en raison de l'émergence des courants tafkiristes (jihadistes) terroristes, que le peuple libanais, par son unité, sa fermeté et sa résistance réussira à vaincre les (jihadistes), a affirmé M. Zarif. Nous nous tiendrons aux côtés du Liban et des autres peuples de la région".

Lors de son séjour au Liban, le ministre iranien des Affaires étrangères doit également rencontrer le président de la Chambre, Nabih Berry, le chef du gouvernement sortant, Tammam Salam, ainsi que le Premier ministre désigné Saad Hariri.

 

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commentaires (4)

QU,EST-IL VENU APPPORTER... DES PROMESSES OU DU CHANTAGE ? LE LIBAN EST UN PAYS MEMBRE DE LA FAMILLE ARABE ET LES PERSES NE SONT PAS DES ARABES...`NOUS EN AVONS ASSEZ DE TOUT CE MONDE... JE DIRAIS MEME DES ARABES S,ILS METTENT LE NEZ DANS NOS AFFAIRES INTERNES... PLUS D,ORDRES ET D,IMMIXION PERMIS !

LA LIBRE EXPRESSION

08 h 57, le 08 novembre 2016

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Commentaires (4)

  • QU,EST-IL VENU APPPORTER... DES PROMESSES OU DU CHANTAGE ? LE LIBAN EST UN PAYS MEMBRE DE LA FAMILLE ARABE ET LES PERSES NE SONT PAS DES ARABES...`NOUS EN AVONS ASSEZ DE TOUT CE MONDE... JE DIRAIS MEME DES ARABES S,ILS METTENT LE NEZ DANS NOS AFFAIRES INTERNES... PLUS D,ORDRES ET D,IMMIXION PERMIS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 57, le 08 novembre 2016

  • Hypochrisie quand tu nous tient ...

    Remy Martin

    22 h 17, le 07 novembre 2016

  • "mais le plus important, ce sont les relations et les intérêts politiques et économiques entre les deux pays"...que c'est rigolo, quand le Liban et les USA font cela, les perses crient a la traitrise... Nous Libanais, on veut faire du commerce avec tout le monde, pas avec seulement avec une partie. Vous etes le bienvenu mr zarif, mais sachez que les USA et tout autre pays est le bienvenu aussi

    George Khoury

    19 h 50, le 07 novembre 2016

  • Je préfère infiniment plus celui qui reste droit dans ses bottes dans ses choix politiques , que ces malheureux looser qui veulent donner l'impression d'avoir toujours raison , alors que ce ne sont que des mauviettes à la solde d'étrangers, contre leur propre frère. Mr Zarin vous êtes le bienvenue au Liban qui a beaucoup à apprendre de vous .

    FRIK-A-FRAK

    19 h 42, le 07 novembre 2016

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