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À La Une - terorrisme

Le Koweït admet qu'il peut faire plus contre le financement des jihadistes

"Nous sommes prêts à coopérer avec nos frères et amis" pour mieux organiser la lutte contre le financement du terrorisme, assure le vice-ministre koweïtien des AE.

 

Un haut responsable koweïtien a admis lundi que son pays pouvait faire davantage dans la lutte contre le financement des jihadistes. Photo d'archives AFP.

Un haut responsable koweïtien a admis lundi que son pays pouvait faire davantage dans la lutte contre le financement des jihadistes, à l'occasion d'une réunion de la coalition internationale contre le groupe État islamique (EI).

"Il nous reste beaucoup à faire, même si nous sommes satisfaits de ce qui a été réalisé", a déclaré aux journalistes Jarallah al-Jarallah, vice-ministre koweïtien des Affaires étrangères, dont le pays a été critiqué aux États-Unis pour des carences dans la lutte contre le financement des jihadistes.

La semaine dernière, Adam Szubin, sous-secrétaire américain au Trésor en charge de la lutte contre le financement du terrorisme, a demandé que le Qatar et le Koweït renforcent leurs règlementations contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. "Ces pays manquent encore de la volonté politique nécessaire et de la capacité à appliquer leurs lois contre le financement d'organisations terroristes, quelles que soient leurs affiliations", a-t-il dit.

"Le Koweït a beaucoup avancé en matière de législation pour réglementer les collectes d'argent" qui pourraient bénéficier à des jihadistes, a répliqué lundi M. Jarallah. "Et nous sommes prêts à parfaire ces législations" et à "coopérer avec nos frères et amis" pour mieux organiser la lutte contre le financement du terrorisme, a-t-il dit.

 

(Pour mémoire : L'Onu adopte une résolution pour tarir le financement des jihadistes)

 

Il s'est exprimé en marge d'une réunion à Koweït du CIFG (Counter-ISIL Finance Group), organe de la coalition internationale contre l'EI en Irak et en Syrie. Le CIFG, dirigé par les États-Unis, l'Italie et l'Arabie saoudite, offre à ses 35 pays membres un cadre pour "échanger des informations" et "coordonner des mesures contre l'activité financière" de l'EI.

Concernant l'assèchement des revenus de l'EI, alors que les forces irakiennes appuyées par la coalition internationale sont en pleine offensive sur Mossoul, dernier grand bastion du groupe jihadiste en Irak, le Trésor américain a assuré que nombre de combattants de l'EI "quittaient le champ de bataille après que leurs payes ont été réduites".

"L'EI ne paie plus les primes aux familles des membres de l'EI tués au combat", a affirmé M. Szubin, rapportant aussi des incidences de corruption où deux responsables du groupe extrémiste ont fui l'Irak avec respectivement 750.000 dollars (688.000 euros) et 1 million de dollars (920.000 euros). "C'est plus difficile de trouver des combattants quand on ne peut pas les payer", a-t-il conclu.

 

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