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Liban - Partis

Les Kataëb se prononcent contre un président « imposé par la force »

Le parti Kataëb s'est prononcé hier contre un président « imposé par la force ». « Nous refusons l'accession d'un président imposé par la force ou que des conditions préalables viennent parasiter l'exercice démocratique. Nous appelons à la conformité aux mécanismes démocratiques et à l'élection d'un président sans aucune condition préalable », a insisté le bureau politique du parti dans un communiqué publié à l'issue de sa réunion hebdomadaire tenue sous la présidence du vice-président du parti, Joseph Abou Khalil.
Les « conditions préalables » évoquées par le parti font référence aux propos tenus la semaine dernière par le patriarche maronite Béchara Raï, repris mercredi dernier par les évêques maronites, puis réitérés dimanche, portant sur le rejet du package deal proposé par le président du Parlement, Nabih Berry, pour aboutir à un accord sur la présidentielle. Vendredi, M. Berry avait dépêché son conseiller politique, le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, à Bkerké pour aplanir la polémique.
Le parti a estimé que « ce qui se passe aujourd'hui se résume à une course au pouvoir et une transgression des règles par la force des armes, le blocage, l'intimidation par la rue et le recours à des marchés par-dessous la table ». Le bureau politique des Kataëb a ainsi appelé à « une coalition face à la mainmise sur le pays et les institutions ». Il a aussi appelé à lutter contre toutes les formes de « défiguration de la Constitution », du « non-respect de la démocratie » et du « passage du règne de la loi à la loi du plus fort ».
Le parti Kataëb a enfin estimé que « la tenue de séances parlementaires pour la cinquième fois depuis le début de la vacance présidentielle constitue un scandale dont est responsable la partie qui pratique le blocage ». Et de conclure : « Toute facilitation de l'action législative avant la finalisation de la mission électorale de la Chambre constitue une violation claire de l'article 73 de la Constitution et une normalisation de facto de la vacance. »

Le parti Kataëb s'est prononcé hier contre un président « imposé par la force ». « Nous refusons l'accession d'un président imposé par la force ou que des conditions préalables viennent parasiter l'exercice démocratique. Nous appelons à la conformité aux mécanismes démocratiques et à l'élection d'un président sans aucune condition préalable », a insisté le bureau...
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