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À La Une - Etats-Unis

Trump en appelle aux ultra-conservateurs, Clinton insiste sur la sécurité

Les invectives et la tension montent d'un cran.

 

Le candidat républicain à la présidentielle américaine, Donald Trump, a appelé les défenseurs des valeurs conservatrices américaines à se mobiliser en sa faveur. REUTERS/Mike Segar

Le candidat républicain à la présidentielle américaine, Donald Trump, a appelé les défenseurs des valeurs conservatrices américaines à se mobiliser en sa faveur, sa rivale démocrate Hillary Clinton insistant sur la sécurité des États-Unis, sa "priorité absolue".

"Vous n'avez pas voté il y a quatre ans, mais cette fois-ci vous devez y aller" à l'élection du 8 novembre, "c'est votre dernière chance", a-t-il lancé vendredi lors d'une conférence annuelle à Washington rassemblant des milliers de militants de la droite du "Grand Old Party".

A moins de deux mois du scrutin et au moment où les sondages prédisent un match serré entre le milliardaire républicain et sa rivale démocrate, Trump cherche à séduire tour à tour différents segments de l'électorat.
"Laissez-moi vous le dire clairement: dans une administration Trump, notre héritage chrétien sera valorisé, protégé et défendu comme jamais auparavant", a-t-il affirmé à l'attention de la droite chrétienne évangélique.

Le candidat républicain s'est en revanche montré discret sur la question de l'avortement sur laquelle sa position a fluctué au fil des années. Au printemps, il avait provoqué une levée de boucliers en suggérant de punir les femmes qui avortent, avant de faire machine arrière.

Ironisant sur son adversaire démocrate, pas assez solide selon lui pour occuper la présidence de la première puissance mondiale, il a vu dans le dernier essai nucléaire nord-coréen "un énorme échec de plus d'une secrétaire d'État qui a échoué".

 

(Lire aussi : Trump : une intelligence émotionnelle déficiente)

 

Experts 'effrayés' par Trump
De son côté, cette dernière a rencontré vendredi à New York des experts sur la sécurité nationale des deux camps politiques.

Une cinquantaine d'entre eux, des républicains, avaient dénoncé en août l'incompétence de l'homme d'affaires new-yorkais, pourtant membre de leur famille politique, qui pourrait bien devenir selon eux "le président le plus dangereux de l'histoire américaine".
"Les experts en sécurité nationale venus des deux camps sont effrayés par les propos du candidat républicain", a martelé Mme Clinton à l'issue de la rencontre. "C'est peut-être la raison pour laquelle cette élection est la plus importante depuis des générations".

"Je rassemble dès aujourd'hui des démocrates et des républicains car j'ai bien l'intention de me mettre au travail dès le premier jour", a-t-elle ajouté, jugeant que les défis étaient "trop importants" pour se permettre des approximations. "La sécurité nationale doit être la priorité absolue de notre prochain président", a-t-elle réaffirmé à l'issue de sa rencontre avec les experts. L'ancienne secrétaire d'État a promis à nouveau une traque sans faille du chef du groupe État islamique, Abou Bakr al-Baghdadi et davantage de ressources pour y parvenir.

 

(Lire aussi : Les républicains derrière le panache d'Hillary)

 

Pour solidifier sa stature de femme d'État, l'équipe de campagne d'Hillary Clinton a annoncé qu'elle serait dimanche à New York pour la cérémonie de commémoration des attentats du 11-Septembre survenus il y a 15 ans. Deux semaines avant le premier des trois débats prévus entre les candidats à la Maison Blanche, le 26 septembre, Hillary Clinton et Donald Trump se rendent coup pour coup à chacune de leurs interventions publiques.

Les invectives et la tension sont montées d'un cran cette semaine. L'ancienne secrétaire d'État s'est même livrée jeudi à un exercice qu'elle goûte peu, la conférence de presse, pour attaquer l'"antipatriotisme" de son rival, qu'elle a accusé de "préférer" le président russe Vladimir Poutine à Barack Obama. "Insultant" et "terrifiant", selon elle.

Le colistier de Donald Trump dans la course à la présidentielle américaine, Mike Pence, a publié vendredi sa déclaration d'impôts sur les dix dernières années, avec "le soutien entier de M. Trump, qui prévoit de diffuser ses propres déclarations à l'issue d'un audit de routine dont il fait l'objet", a annoncé l'équipe du candidat qui s'y refusait jusque-là.

Réplique immédiate du camp Clinton, pour qui Trump ne publiera pas ses revenus: dans un communiqué, son équipe suggère que le candidat est beaucoup plus endetté et beaucoup moins riche qu'il ne le dit.

 

 

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Le candidat républicain à la présidentielle américaine, Donald Trump, a appelé les défenseurs des valeurs conservatrices américaines à se mobiliser en sa faveur, sa rivale démocrate Hillary Clinton insistant sur la sécurité des États-Unis, sa "priorité absolue".
"Vous n'avez pas voté il y a quatre ans, mais cette fois-ci vous devez y aller" à l'élection du 8 novembre, "c'est...
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LES SURPRISES SONT A CRAINDRE...

LA LIBRE EXPRESSION

17 h 58, le 10 septembre 2016

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Commentaires (3)

  • LES SURPRISES SONT A CRAINDRE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 58, le 10 septembre 2016

  • Au cœur de la folle guerre, les groupes armés et soutenus par les États-Unis combattent d’autres groupes rebelles soutenus par les États-Unis. Comment est-ce possible ? C’est possible car la Maison Blanche a lancé la guerre en Syrie, puis a perdu le contrôle du processus enclenché. Quand les États-Unis ont un président fort, celui-ci est habituellement capable de tenir l’armée et les services secrets en laisse. Mais l’administration Obama a un secrétaire d’État bien faible et un groupe de stratèges féminins qui sont les pires commandants militaires depuis Louis XV, qui avait mis sa maîtresse, Madame de Pompadour, en charge des forces militaires pendant la guerre de sept ans. Les Français furent repoussés par les Prussiens. L’ennemi de la France, Frédéric le Grand de Prusse, avait nommé un de ses chiens La Pompadour. En conséquence, les deux bras de la stratégie de puissance us, le Pentagone et la CIA, sont partis dans des directions différentes en Syrie. La compétition croissante entre les deux entités est apparue clairement en Syrie. En ayant assez de l’incroyable incompétence de la Maison Blanche, l’armée us a lancé et soutenu son propre groupe rebelle en Syrie, pendant que la CIA faisait la même chose de son coté. Rapidement, des combats ont fait rage, en Syrie comme en Irak, entre ces groupes soutenus par les États-Unis. Les forces spéciales us ont rejoint ces combats en Syrie, en Irak et, dernièrement, en Libye.

    FRIK-A-FRAK

    13 h 47, le 10 septembre 2016

  • Bon, ce n'est plus de l'info factuelle...! comme d'habitude l'AFP ...vote, Il a rit Clinton...préparer vos kleenex...

    M.V.

    12 h 59, le 10 septembre 2016

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