Il manque une case entre le monde d’hier et le monde de demain. Pour l’heure, le présent est un trou au lieu d’être un chaînon. Il y a ceux qui remplissent le vide en tablant sur eux-mêmes, d’autres sur le fric, les robots, l’artifice, le règne du plus fort, et enfin un nombre croissant sur… Dieu. Au point que Dieu, retenu sur terre, fait songer à un otage dont plus personne ne réclame la libération. Le Liban est à l’avant-poste de ce vertige, mais il n’en a pas le monopole. Je propose ici un billet hebdomadaire intitulé « brèche ». Il y sera question de ce qui fait qu’on perd la boule mais aussi peut-être de ce qui perce les murs.
Publié le 07 août 2023 à 00h00, mis à jour à 00h00