La YASA déplore les entraves qui bloquent le nouveau code de la route

L’association YASA (Youth Association for Social Awareness) a invité le gouvernement, dans un communiqué, à se conformer à l’article 65 de la Constitution libanaise, autrement dit à veiller à l’application des lois. Elle a condamné l’immixtion du gouvernement dans le travail du pouvoir législatif, accusant le Conseil des ministres d’avoir stoppé le travail législatif sur le nouveau code de la route, adopté au Parlement le 25 octobre 2012. « Cette décision est des plus graves, a déploré la YASA, car elle découle d’un manque de respect pour la vie des citoyens qui se font tuer tous les jours sur les routes du pays. » D’autant que les accidents de la route et le chaos sont en augmentation. Et d’insister sur l’importance du nouveau code de la route qui mettra un terme au chaos et à la mort sur les routes libanaises. Il a dénoncé les tentatives de certains de garder l’ancien code de la route qui date de 1967. « Les examens pour l’obtention du permis de conduire, tels que pratiqués au Liban, placent le pays à la dernière place des pays arabes à ce niveau », a conclu le communiqué.

Pour mémoire

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