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À La Une - Liban

Bassil : Les primaires du CPL, une forme de vote proportionnel avancé

"Tous les prétextes selon lesquels l'Etat ne peut pas organiser les prochaines législatives ne sont plus valables", lance le chef du parti, Gebran Bassil.

L'ancien ministre Nicolas Sehnaoui dans un bureau de vote à Achrafieh. Photo Nasser Traboulsi

Les militants du Courant patriotique libre (CPL) votaient dimanche dans toutes les régions libanaises dans le cadre des primaires organisées par cette formation en vue de désigner les futurs candidats aux élections législatives prévues en juin 2017.

Plusieurs milliers d'adhérents étaient appelés à glisser leur bulletin dans les urnes durant cette première étape du processus interne du CPL. Les candidats étaient répartis en fonction des cazas. 

Le chef du parti, Gebran Bassil, a sillonné le pays afin de superviser l'opération. Tout au long de ses déplacements, il a appelé les adhérents à voter en masse.

"Avec ces élections, nous avons exercé la démocratie à travers le vote du One man, one vote (un homme, une voix) qui est une forme de vote proportionnel avancé", a dit en soirée le ministre des Affaires étrangères, précisant que le taux de participation a atteint 71% à travers le Liban.

 

(Pour mémoire : La galaxie Aoun : les proches, les partenaires, les opposants)

 

"Ce qui compte c'est que la base populaire est en train de choisir ses candidats, et cela favorise l'interaction entre les élus et les électeurs et encourage la mise en place de partis démocratiques", avait-il affirmé plus tôt dans la journée. "Cette étape n'est que la première. Ensuite, les candidats en lice seront consultés, avant qu'une consultation plus générale n'ait lieu avant les législatives", a-t-il expliqué.

Et de conclure : "Nous avons démontré qu'avec peu de moyens, nous pouvons organiser un scrutin malgré les difficultés. Dans ce cas, tous les prétextes selon lesquels l'Etat ne peut pas organiser les prochaines législatives ne sont plus valables".

La veille, le fondateur du CPL, Michel Aoun, avait appelé les militants du parti à "préserver l'institution" en faisant fi du "battage médiatique". Décrivant cette primaire comme "une nouvelle étape démocratique", M. Aoun avait estimé que ces élections sont "la meilleure façon de parvenir au changement"."Je vous ai confié l'institution, préservez-là !", avait-il lancé.

Vendredi, des militants de la première heure du CPL, Ziad Abs, Antoine Nasrallah et Naïm Aoun, ainsi qu'un quatrième cadre, Paul Abi Haïdar, avaient été radiés de la formation par le conseil disciplinaire du parti.

 

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Les militants du Courant patriotique libre (CPL) votaient dimanche dans toutes les régions libanaises dans le cadre des primaires organisées par cette formation en vue de désigner les futurs candidats aux élections législatives prévues en juin 2017.
Plusieurs milliers d'adhérents étaient appelés à glisser leur bulletin dans les urnes durant cette première étape du processus interne...

commentaires (1)

L'ancienne "étape démocratique" fut la radiation par le tribunal stalinien du CPL présidé par Gébran Bassil, trois des plus anciens membres fondateurs du mouvement : Ziyad Abs, Naïm Aoun et Antoine Nasrallah. La raison de l'exclusion est leur opposition à la dictature ubuesque du beau-fils et du beau-père.

Un Libanais

18 h 00, le 31 juillet 2016

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Commentaires (1)

  • L'ancienne "étape démocratique" fut la radiation par le tribunal stalinien du CPL présidé par Gébran Bassil, trois des plus anciens membres fondateurs du mouvement : Ziyad Abs, Naïm Aoun et Antoine Nasrallah. La raison de l'exclusion est leur opposition à la dictature ubuesque du beau-fils et du beau-père.

    Un Libanais

    18 h 00, le 31 juillet 2016

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