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Culture - Festival de Jounieh

Jason Derulo, l’extase bling sur des rythmes pécheurs

Jason Derulo, l'étoile pop qui triomphe depuis mai 2009 et son premier single Watcha Say, s'est produit hier lundi, en clôture du Festival de Jounieh (organisée par Phellipolis, l'édition 2016 avait proposé un premier spectacle samedi dernier réunissant les deux claviers de Raoul di Blasio et Michel Fadel).

21h30, un stade Fouad Chehab comble, une atmosphère électrique, des groupies pâmées d'enthousiasme, couronnes de lilas dans les cheveux et sur les lèvres, le nom de leur idole crié à la lune. La première partie est assurée par Jae Murphy, le DJ personnel du chanteur. Jason prend son temps avant de bondir sur scène. Ouverture en fanfare sur Trumpets, puis déhanché nonchalant et sensuel sur son emblématique Wiggle. Il s'offre même le luxe d'un gourmand « Marhaba Beyrouth, kifkon » qui enflamme la foule debout. On ne sait plus s'ils sont venus pour la musique fédératrice, le sourire canaille et enjoué de la star, ou simplement pour lever les bras ensemble vers le ciel – qu'ils n'atteindront pas de sitôt au vu des rythmes pécheurs sur lesquels ils adulent leur Adonis tatoué.

 

(Voir aussi : Et la baie devint rose...)

 

Impertinent, indolent, insolent
Des adolescents si jeunes qu'on se prend à espérer qu'ils ne comprennent pas les paroles des Talk Dirty to Me et autres Every Time You Get Undressed aux trentenaires égarés et hagards, tous hurlent – plus qu'ils ne chantent – les incantations malicieuses du maestro. Le Casanova reste fidèle à lui-même et lance un sincère compliment à la gloire des femmes libanaises. Impertinent, indolent, insolent, Jason Derulo est plein d'humour et taquine la foule en tombant la chemise avant de surprendre le stade interloqué en atteignant des notes cosmiques sur une version acoustique et inattendue de Don't Wanna Go Home.

Le crooner du futur livre à Jounieh une performance qui ne le trahit pas : féline, plaisante et commerciale. Ruisselant de sueur et d'énergie, il continuera de faire danser son public pendant plus d'une heure. Dernier salut sur Want to Want Me ; puis les notes R&B se résignent enfin à mourir dans la nuit de Jounieh. Il est temps pour le phénomène Jason Derulo de dégainer son passeport taché du rouge à lèvres de ses fans et de tirer sa révérence.

 

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