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Liban

Émotion puis soulagement au Liban

Des drapeaux turcs et libanais dans le village de Kouachra au Akkar.

C'est avec beaucoup d'émotion que les officiels libanais ont suivi la tentative de putsch en Turquie et c'est presque avec soulagement qu'ils ont accueilli les nouvelles de son échec. Ce soulagement a transparu dans les déclarations des responsables libanais qui se sont empressés de féliciter le peuple turc d'avoir fait échec au coup d'État.
Le Premier ministre, Tammam Salam, a salué « le retour à la normale et à la légitimité constitutionnelle, représentée par le président Recep Tayyip Erdogan, son gouvernement et les institutions de l'État turc ». Dans le communiqué qu'il a fait paraître samedi, il a aussi exprimé l'espoir que « la Turquie tournera rapidement cette page douloureuse afin que la stabilité et la sécurité soient rétablies » et que le pays « retrouve son rôle dans la région et dans le monde ».
Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a pris contact avec son homologue turc, Ahmad Davutoglu, pour dénoncer le putsch et mettre l'accent sur l'importance du respect des mécanismes démocratiques dans l'alternance au pouvoir.
Le chef du courant du Futur, Saad Hariri, a lui aussi félicité le président Recep Tayyip Erdogan et le peuple turc pour « la victoire de la voie démocratique sur le coup d'État militaire ». Sur son compte Twitter, il a estimé que « la sécurité de la Turquie et la protection des acquis obtenus pour son peuple représentent une garantie pour tous les peuples de la région et du monde islamique en particulier ».
L'ancien Premier ministre, Nagib Mikati, a pris contact avec le chef du gouvernement turc, Binali Yildirim, pour lui faire part de sa solidarité, estimant à l'instar des députés Mohammad Safadi et Samir el-Jisr que le peuple turc a montré par sa réaction qu'il était « soucieux de préserver les acquis démocratiques ».
Samedi, dans plusieurs régions libanaises, notamment à Tripoli, Minié, Beddaoui, Saïda et Majdel Anjar, ainsi qu'à Kouachra, une localité du Akkar, visitée en 2010 par M. Erdogan et dont les habitants, d'origine turque, parlent toujours cette langue, des sit-in de solidarité avec le régime turc ont été organisés. Les manifestants brandissaient des drapeaux turcs et libanais. Leur mouvement a été vivement critiqué par l'imam de la mosquée al-Ghofran, à Saïda, le cheikh Houssam Alyani, qui a relevé dans un communiqué que « le Liban n'est pas une province turque ».

C'est avec beaucoup d'émotion que les officiels libanais ont suivi la tentative de putsch en Turquie et c'est presque avec soulagement qu'ils ont accueilli les nouvelles de son échec. Ce soulagement a transparu dans les déclarations des responsables libanais qui se sont empressés de féliciter le peuple turc d'avoir fait échec au coup d'État.Le Premier ministre, Tammam Salam, a salué...

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