Rechercher
Rechercher

Économie - Liban - Social

Le torchon brûle toujours entre EDL et ses travailleurs journaliers

Un groupe de journaliers ont bloqué hier matin les portes du siège d’EDL et brûlé des objets divers. Photo Michel Sayegh

Un groupe de travailleurs journaliers d'Électricité du Liban ont bloqué hier les portes du siège du fournisseur d'électricité et brûlé des pneus et objets divers pendant plusieurs heures dans la matinée, avant d'être dispersés par les forces de l'ordre. Ils protestent contre les modalités d'application de la loi n° 287 du 2 avril 2012 instituant un concours pour leur permettre d'être titularisés au sein des effectifs de l'établissement public et qu'ils jugent trop restrictives.
Mercredi, les représentants des journaliers avaient tenu une conférence de presse pour réitérer leur opposition à la décision d'EDL de vouloir interpréter la loi à son avantage en décidant de n'ouvrir la possibilité d'être titularisé qu'à moins de la moitié des 2 000 journaliers qui effectuent depuis 1995 une partie des opérations de maintenance et de collecte des factures pour le compte d'EDL.
Dans un communiqué publié hier après-midi, la direction d'EDL a une nouvelle fois affirmé « que toutes ses décisions étaient conformes aux possibilités offertes par la loi n° 287 qui laisse notamment le soin à EDL de fixer le nombre de postes vacants en fonction de ses besoins ».
Les rapports entre EDL et les journaliers se sont envenimés en 2012 lorsque le fournisseur d'électricité a décidé de reclasser la majorité de ces travailleurs au sein des effectifs des trois prestataires de services avec qui il s'était engagé pour quatre ans la même année – National Electricity Utility Company (Neuc), Bus et Kva. Un conflit qui a atteint un pic en 2014 avec le blocage pendant quatre mois du siège d'EDL, avant qu'un accord politique ne signe la fin des hostilités. Depuis, 356 journaliers sur un peu moins de 500 admis ont été intégrés aux effectifs d'EDL à l'issue des différentes sessions du concours organisées en 2015, alors que des sessions supplémentaires sont programmées cette année.

Un groupe de travailleurs journaliers d'Électricité du Liban ont bloqué hier les portes du siège du fournisseur d'électricité et brûlé des pneus et objets divers pendant plusieurs heures dans la matinée, avant d'être dispersés par les forces de l'ordre. Ils protestent contre les modalités d'application de la loi n° 287 du 2 avril 2012 instituant un concours pour leur...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut