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Liban - Point de presse

Jour de vérité pour Caritas-Liban

Des erreurs administratives s'y sont produites, mais il n'y a pas eu dilapidation de fonds, assure Mgr Michel Aoun.

Farid Gebran, P. Paul Karam, NN.SS. Boulos Matar et Michel Aoun, et le P. Abdo Bou Kasm (d. à g.) ont évoqué, hier lors d’une conférence de presse, les informations relatives à des dérapages dans la gestion des comptes de Caritas-Liban. Photo Michel Sayegh

« Des erreurs administratives se sont produites à Caritas-Liban, mais il n'y a pas eu dilapidation de fonds », a assuré hier l'évêque maronite de Jbeil, Michel Aoun, au cours d'une rencontre d'explication sur ce que certains ont considéré comme un scandale dans la gestion du principal instrument de la pastorale sociale de l'Église.
L'évêque s'exprimait au cours d'un point de presse organisé au siège principal de Caritas-Liban (Sin el-Fil), en présence de l'archevêque maronite de Beyrouth, Boulos Matar, président de la commission des communications sociales de l'Assemblée des patriarches et évêques catholiques au Liban (APECL), du P. Paul Karam, président de Caritas-Liban, de Farid Gebran, ancien trésorier de l'organisme et membre du comité d'administration du Centre d'accueil des étrangers, et enfin du directeur du Centre catholique d'information, le P. Abdo Bou Kasm.
« C'est un jour-vérité pour Caritas-Liban », a affirmé d'emblée Mgr Matar, ancien président de cet organisme, qui fête son 42e anniversaire.
Pour sa part, Mgr Aoun, chargé par l'APECL de superviser le travail de Caritas-Liban, a précisé que « le centre d'accueil pour étrangers de Caritas-Liban, créé il y a 20 ans pour assurer le suivi des travailleurs étrangers, a crû démesurément après l'afflux des réfugiés syriens. En conséquence, ses employés sont passés rapidement de 100 personnes à environ 400. En outre, du fait que le traitement des données de ce centre devait s'effectuer très vite, une certaine autonomie de décision lui a été laissée, et des erreurs administratives ont été commises, mais absolument sans qu'il ne s'ensuive une dilapidation ou quelque détournement de ses fonds, qui ont tous été aux pauvres et nécessiteux ».
Les informations circulant à ce sujet font état d'une somme de 2,5 millions de dollars dépensés en vertu de chèques émis durant une période de 35 jours par le comité de gestion du centre, passé la fin de son mandat, précise-t-on de sources concordantes.
« La preuve que nous disons vrai, a ajouté Mgr Aoun, c'est le fait que le régime de Caritas-Liban permet aux donateurs de s'assurer que les fonds qu'ils ont avancés arrivent à leurs destinataires, grâce à des contrôles de comptes effectués par leurs représentants au Liban. Ces comptes sont à nouveau contrôlés, une deuxième fois, par les scrutateurs de comptes de Caritas, avant d'obtenir le quitus de la direction à la fin de chaque année financière par le biais d'un rapport établi par un scrutateur choisi par l'assemblée générale et approuvé par l'APECL. En ce qui concerne le centre Hope à Kuneïtra, c'est le bureau du contrôleur de comptes Jean Khoury qui a été chargé de ce travail, et son rapport final montre que le coût financier du projet correspond aux coûts des travaux de construction finis auxquels s'ajoutent les frais d'équipement. »
« En dépit de ces données qui remontent à deux ans, a conclu Mgr Aoun, en dépit des mesures prises pour que les erreurs ne se répètent plus, en dépit des amendements introduits à la loi fondamentale de Caritas et aux ajustements en cours de son règlement interne (supervisés par Mgr Samir Mazloum), l'ouverture aujourd'hui de ce dossier que nous avons clos par des mesures appropriées répond à l'intérêt que trouvent certains à nuire à Caritas-Liban et à tous ceux qui, veuves, enfants, malades, troisième âge, réfugiés et déplacés, qui bénéficient de ses prestations. »
M. Gebran devait à son tour détailler les comptes de Caritas-Liban et démentir que des fonds y aient été dilapidés, en dépit des « erreurs » qui ont pu y être commises – puis réparées – durant la phase d'urgence signalée par l'évêque.

« Des erreurs administratives se sont produites à Caritas-Liban, mais il n'y a pas eu dilapidation de fonds », a assuré hier l'évêque maronite de Jbeil, Michel Aoun, au cours d'une rencontre d'explication sur ce que certains ont considéré comme un scandale dans la gestion du principal instrument de la pastorale sociale de l'Église.L'évêque s'exprimait au cours d'un point de presse...

commentaires (5)

Partout, dans le monde entier, là où il existe des ensoutanés l'odeur du flouze prédomine.... Yâ harâââm yâ Jésus woû yâ Job !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

15 h 56, le 04 mars 2016

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Commentaires (5)

  • Partout, dans le monde entier, là où il existe des ensoutanés l'odeur du flouze prédomine.... Yâ harâââm yâ Jésus woû yâ Job !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    15 h 56, le 04 mars 2016

  • "Des erreurs administratives à Caritas, mais il n'y a pas eu dilapidation de fonds, a assuré l'évêque maronite de Jbeil, Michel Aoun!, au cours d'une rencontre d'explication sur ce scandale dans la gestion du principal instrument de la pastorale sociale de l'Église." ! Ainsi, c'est lui le successeur du Râââëéh à Jbééél ! Elle en produit pas mal des fabuleux curés, cette Byblosséjbâïl, tel cet homonyme du fameux Michééél Äoûn alias Mâräâoûn !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    15 h 52, le 04 mars 2016

  • Ah ! C'est donc lui le fameux Äâbbdôh Äbbôh Kassam, qui croit encore à la "sorcellerie et aux sorcières" ! Ça se voit....

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    15 h 46, le 04 mars 2016

  • Sans Commentaires ....!

    Cadige William

    10 h 27, le 04 mars 2016

  • Des erreurs pour Caritas ,ce n'est pas permis....

    Soeur Yvette

    09 h 58, le 04 mars 2016

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