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Liban

Adwan : Un gouvernement d’échec national, mais nécessaire

Le député Georges Adwan, vice-président des Forces libanaises, a rapporté hier la teneur de la réunion qui s'était tenue la veille à la Maison du Centre. « Nous avons convenu que le gouvernement doit assumer ses responsabilités, en tant que seul organe habilité à définir la politique libanaise », a-t-il déclaré, dans un entretien à la radio, en réaffirmant la position des FL en faveur du maintien du gouvernement en place. « Notre position est claire : nous refusons cette démission parce que nous considérons que le rôle des ministres du 14 Mars au sein du gouvernement est de relayer les prises de position souhaitées par le 14 Mars. Ils doivent assumer leurs responsabilités à cet égard, surtout qu'ils composent la majorité du cabinet et y détiennent des moyens de pression », a-t-il affirmé.
S'agissant par ailleurs du débat, à la Maison du Centre, sur la mention explicite du ministre Gebran Bassil dans le communiqué final du 14 Mars, M. Adwan a précisé que « les FL n'ont pas souhaité que le nom du ministre ne soit pas mentionné, mais que les parties responsables (de la position diplomatique du Liban, NDLR) soient toutes identifiées ».
Il a souhaité que le ministre Achraf Rifi revienne sur sa décision de démissionner. « Les circonstances actuelles ne supportent pas la perte d'un ministre de l'envergure nationale d'Achraf Rifi. Tous doivent réclamer qu'il reprenne ses fonctions, et qu'il résiste de l'intérieur. Certes, nous sommes face à un cabinet d'échec national (et non d'intérêt national), à tous les niveaux, mais nous le préservons par souci de maintenir les institutions », a-t-il conclu.

« La logique de la distanciation »
Pour sa part, le député Antoine Zahra, membre du bloc des Forces libanaises, s'est attardé sur la portée de la politique de distanciation et son incompatibilité avec la participation du Hezbollah dans les combats en Syrie. « Le gouvernement qui prétend être un gouvernement d'intérêt national, et dont la déclaration ministérielle consacre la politique de distanciation du Liban à l'égard des conflits arabes, ne peut avaliser l'intervention flagrante du Hezbollah en Syrie, a déclaré M. Zahra. Toute la logique de la politique de distanciation est de préserver le Liban des retombées des événements en Syrie », a-t-il souligné, alors qu'il représentait le chef des FL à la cérémonie d'inauguration d'un projet de réhabilitation du salon de l'église Saint-Georges à Niha (Batroun). « L'intérêt du Liban est dans le respect de Taëf, le respect de ses amitiés arabes, et la prise en compte des intérêts économiques de centaines de milliers de Libanais qui travaillent dans les pays du Golfe. Lorsque d'aucuns mènent une escalade verbale contre l'Arabie et décident de ne pas prendre position à l'égard des agressions (iraniennes) qu'elle subit, tout en maintenant, dans le même temps, leur participation au conflit en Syrie, les intérêts du Liban ne sauraient alors être préservés », a-t-il conclu.

Le député Georges Adwan, vice-président des Forces libanaises, a rapporté hier la teneur de la réunion qui s'était tenue la veille à la Maison du Centre. « Nous avons convenu que le gouvernement doit assumer ses responsabilités, en tant que seul organe habilité à définir la politique libanaise », a-t-il déclaré, dans un entretien à la radio, en réaffirmant la position des FL en...
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