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Liban - Conseil des ministres

Le gouvernement donne 24 heures à Chinook et avalise le pont de Jal el-Dib

Alors que l'exportation des déchets semble plus que jamais une solution incertaine en raison de la polémique autour d'une falsification présumée de documents, le Conseil des ministres a accordé un délai de 24 heures à la compagnie Chinook, chargée d'assurer l'exportation, afin de fournir les documents nécessaires. À défaut de quoi, le gouvernement a affirmé qu'il aura à nouveau recours à l'option des décharges sanitaires sur le territoire libanais (lire par ailleurs).
« L'accord sur l'exportation a tardé à se concrétiser en raison de l'incapacité de la compagnie à fournir les documents nécessaires », a souligné le ministre de l'Information Ramzi Jreige, dans un communiqué lu à l'issue de la réunion de jeudi. Il a rappelé que le gouvernement « a été contraint de recourir à l'exportation en raison de l'urgence de la situation ». « Le Conseil des ministres se voit dans l'obligation d'envisager des options alternatives en cas d'échec de l'exportation. Si le délai de 24 heures accordé à Chinook n'est pas respecté, il n'y a d'autre solution que d'adopter à nouveau l'option des décharges sanitaires, approuvée le 9 septembre dernier, a déclaré M. Jreige. Dans ce cas, la commission ministérielle chargée du suivi du dossier sera appelée à se réunir samedi avant-midi afin de prendre les décisions nécessaires. »
L'État a été incapable d'imposer aux régions concernées le « plan Chehayeb », du nom du ministre de l'Agriculture, qui prévoyait des décharges sanitaires, et ce en raison du refus catégorique des habitants.
Intervenant lors des débats, le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, a estimé que l'idée de confier aux municipalités la responsabilité de gérer leurs déchets reste « de l'ordre de la théorie » et proposé de revenir aux décharges. « L'affaire sera réglée avec l'identification de trois décharges », a-t-il dit.
Le ministre des Télécoms, Boutros Harb, a demandé de son côté que soit confiée aux forces de l'ordre et aux militaires la tâche de faire exécuter les décisions du Conseil des ministres imposant la formule des décharges sanitaires.
Interrogé par les journalistes sur les 50 millions de dollars débloqués par le gouvernement la semaine dernière afin de financer le plan d'exportation, M. Jreige a assuré que la somme n'a pas encore été dépensée. Le ministre de l'Industrie, Hussein Hajj Hassan, a, lui, affirmé que cette somme retournerait dans les caisses de l'État en cas d'annulation de l'exportation.
Sur un autre plan, le gouvernement a approuvé la demande du CDR pour la construction d'un pont routier en forme de U, à Jal el-Dib, dans la banlieue nord de Beyrouth. L'ancien pont temporaire avait été démantelé en janvier 2012, sans qu'un autre ne le remplace, au grand dam des habitants de la région.
Enfin, la question du transfert du dossier de l'ancien ministre Michel Samaha n'a pas été abordée en Conseil des ministres, « faute de temps », a affirmé M. Jreige aux journalistes.

Alors que l'exportation des déchets semble plus que jamais une solution incertaine en raison de la polémique autour d'une falsification présumée de documents, le Conseil des ministres a accordé un délai de 24 heures à la compagnie Chinook, chargée d'assurer l'exportation, afin de fournir les documents nécessaires. À défaut de quoi, le gouvernement a affirmé qu'il aura à nouveau...

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