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Liban - Liban-France

Hier au Quai d’Orsay, le courant est passé entre Ayrault et Bassil

Le déblocage institutionnel et la crise des réfugiés syriens au centre des discussions du chef de la diplomatie libanaise en Europe.

Gebran Bassil reçu hier au Quai d’Orsay par son homologue français Jean-Marc Ayrault. (Frédéric de La Mure/Maedi)

Première rencontre hier après-midi au Quai d'Orsay entre le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, et son homologue français, Jean-Marc Ayrault, qui vient de prendre les rênes de la diplomatie française. Au-delà de la teneur de l'entretien, cette première prise de contact aura eu le mérite de donner un nouvel élan aux relations franco-libanaises qui avaient été marquées du temps de Laurent Fabius par une certaine tiédeur ou, plutôt, par un manque de réactivité de l'ancien locataire du Quai d'Orsay à l'égard de ce qui touche spécifiquement le Liban. Il suffit de rappeler à cet égard qu'au cours des cinq années qu'il a passées à la tête de la diplomatie française, M. Fabius n'est venu qu'une fois à Beyrouth, et pour y passer quelques heures seulement.

De source proche du ministère français des Affaires étrangères et du Développement international, on laisse entendre que « le courant est passé » entre M. Ayrault et son hôte. L'entretien entre les deux ministres était essentiellement axé sur le drame des réfugiés syriens et sur les aides apportées au Liban pour lui permettre de supporter ce lourd fardeau.
Au chapitre purement politique, Jean-Marc Ayrault et Gebran Bassil ont discuté de la guerre en Syrie et ses conséquences sur le Liban, ainsi que du danger « daechiste » qui menace, selon eux, non seulement la région mais aussi le monde entier.
Peu de temps a été consacré à la crise institutionnelle au Liban. M. Bassil a présenté à son hôte un bref aperçu sur le blocage présidentiel et ses causes, ainsi que sur les risques qu'il représente pour l'avenir immédiat du pays.
Jean-Marc Ayrault, qui vient à peine d'aborder le dossier libanais, aurait reconnu l'ampleur des dangers qui guettent le pays du Cèdre, souhaitant que les Libanais ne perdent plus une minute pour s'entendre sur les questions essentielles et mettent leurs querelles en sourdine.

(Lire aussi : Le 8 et le 14 Mars conviennent d'une chose : pas d'élection de sitôt)

 

Entretien avec Gentiloni à Rome
M. Bassil était arrivé hier dans l'après-midi à Paris, venant de Rome où il avait eu également des entretiens officiels avec son homologue italien, Paolo Gentiloni. Les discussions se sont concentrées sur le poids de la crise syrienne sur le développement du Liban, ainsi que sur la contribution pluriannuelle de l'Italie dans le cadre de la Conférence des donateurs à Londres. Celle-ci s'élève, rappelle-t-on, à 400 millions de dollars et le Liban est l'un des principaux bénéficiaires.
Devant son hôte, M. Gentiloni a appelé à une mise en œuvre rapide des engagements pris par les participants à la conférence, et à une action ferme du gouvernement libanais pour faire face aux défis à la sécurité et à la stabilisation socio-économique du pays.
Le ministre italien a en outre encouragé les efforts déployés au Liban pour parvenir à un accord au sujet de la présidentielle. « Le Liban joue un rôle de premier plan dans la région. Le contexte actuel rend nécessaire un déblocage institutionnel dans le pays », a-t-il dit.
Plus tard, le chef de la diplomatie a passé en revue avec le ministre des Affaires étrangères du Vatican, Mgr Paul Gallagher, la situation des chrétiens d'Orient et l'importance de la coexistence islamo-chrétienne en Orient.

M. Bassil s'est rendu à Rome et à Paris dans le cadre d'une tournée européenne en marge de la conférence ministérielle de Bruxelles à laquelle il avait représenté le Liban et qui était consacrée à la crise syrienne. Durant ses entretiens bilatéraux avec ses homologues européens, le blocage de la présidentielle a été souvent évoqué, presque autant que le dossier des réfugiés. Le chef de la diplomatie a exposé à ses interlocuteurs la politique suivie par le Liban pour le gérer, mettant en avant les solutions envisagées à court, moyen et long terme par le gouvernement libanais, le long terme étant le retour des réfugiés syriens chez eux. Ce processus est, selon lui, primordial après la fin de la guerre en Syrie et dans le cadre d'une reconstruction de ce pays.

 

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Première rencontre hier après-midi au Quai d'Orsay entre le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, et son homologue français, Jean-Marc Ayrault, qui vient de prendre les rênes de la diplomatie française. Au-delà de la teneur de l'entretien, cette première prise de contact aura eu le mérite de donner un nouvel élan aux relations franco-libanaises qui avaient été marquées du...
commentaires (7)

Hier au Quai d’Orsay, le courant est passé entre Ayrault et Bassil .De source proche du ministère français des Affaires étrangères et du Développement international, on laisse entendre que « le courant est passé » entre M. Ayrault et son hôte NORMAL QUE LE COURANT PASSE ENTRE AYRAULT LE CHEF DE LA DIPLOMATIE FRANCAISE ET COURSIER DE HOLLANDE ET SON HOMOLOGUE LIBANAIS COURANT DE VILLES EN VILLES ,QUI EST EN COLLECTIONNEUR DE COURANTS ELECTRIQUES QUI S'ARRETENT NETTE EN PLEINE COURSE ET DE COURANT PATRIOTIQUE ET LIBRE DONT LE PATRIOTISME SE REDUIT A LA COURSE AU FAUTEUIL PRESIDENTIEL ET LA LIBERTE A COURIR DERRIERE LE PARTI DE DIEU.

Henrik Yowakim

22 h 06, le 17 février 2016

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Commentaires (7)

  • Hier au Quai d’Orsay, le courant est passé entre Ayrault et Bassil .De source proche du ministère français des Affaires étrangères et du Développement international, on laisse entendre que « le courant est passé » entre M. Ayrault et son hôte NORMAL QUE LE COURANT PASSE ENTRE AYRAULT LE CHEF DE LA DIPLOMATIE FRANCAISE ET COURSIER DE HOLLANDE ET SON HOMOLOGUE LIBANAIS COURANT DE VILLES EN VILLES ,QUI EST EN COLLECTIONNEUR DE COURANTS ELECTRIQUES QUI S'ARRETENT NETTE EN PLEINE COURSE ET DE COURANT PATRIOTIQUE ET LIBRE DONT LE PATRIOTISME SE REDUIT A LA COURSE AU FAUTEUIL PRESIDENTIEL ET LA LIBERTE A COURIR DERRIERE LE PARTI DE DIEU.

    Henrik Yowakim

    22 h 06, le 17 février 2016

  • Il était tout à fait prévisible que le courant puisse passer entre béssîîîl et Ayrault.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    11 h 49, le 17 février 2016

  • Pas etonnant comme ils sont tous les deux nuls

    Georges Zehil Daniele

    10 h 54, le 17 février 2016

  • NTIBIH MINNOU YIA BASSILO !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 24, le 17 février 2016

  • Fabius a été ministre pendant moins de 4 ans et non 5 ans

    Ashjian Andreas

    08 h 23, le 17 février 2016

  • J'IMAGINE QU'IL AVAIT SIFFLÉ À L'OREIL DE AYRAULT EN LUI DISANT, SI MICHEL AOUN PASSE, C'EST MOI QUI LE REMPLACES RAPIDEMENT VU SON ÂGE. AIDEZ MOI DONC.

    Gebran Eid

    05 h 40, le 17 février 2016

  • Puisque le "courant" est passé, Mr.Bassil peut il nous en ramener (du "courant") avec lui puisqu'on en manque tellement chez nous??

    Le Herisson

    05 h 22, le 17 février 2016

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