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Économie - Commerce

Bonne : Le Liban doit produire plus pour exporter davantage en France

Le Liban doit encore relever de nombreux défis pour exporter davantage en France et renforcer son attractivité. Tel était le principal constat dressé lors de la table ronde organisée hier par la Chambre de commerce de Beyrouth et du Mont-Liban, en présence de l'ambassadeur de France, Emmanuel Bonne, et de membres de plusieurs organisations patronales.
Côté libanais, les attentes sont grandes : « La France est une priorité pour le Liban, mais nous aimerions que le Liban soit également une priorité pour la France », a résumé Gaby Tamer, président de la Chambre de commerce franco-libanaise. « Nous souhaitons le même statut privilégié que les pays du Maghreb. D'autant que le Liban est une porte d'entrée vers le Golfe et le Levant », a renchéri Nicolas Chammas, président de l'Association des commerçants de Beyrouth.
Un rôle de tremplin régional auquel est sensible M. Bonne, qui a rappelé le poids des échanges bilatéraux : « Nous réalisons un excédent commercial au Liban d'un milliard d'euros, soit notre dixième excédent mondial, il est donc important que nous coopérions davantage. » Mais, pour son auditoire local, le rééquilibrage de ces relations commerciales doit passer par une libéralisation de certains échanges. « Les exportations de services libanais sont soumises à des droits de douanes très lourds, de l'ordre de 30 %. Il faudrait donc les supprimer », a continué Gaby Tamer. Sans répondre sur ce point, l'ambassadeur de France a souligné que le Liban « doit produire plus pour pouvoir exporter davantage ». Et pour renforcer son attractivité, le pays doit aussi revoir certains points de sa copie. « Beaucoup d'entreprises françaises hésitent à s'installer au Liban pour des raisons sécuritaires et d'infrastructures », a par exemple rappelé l'ambassadeur.
Il a enfin souligné que « la France continuera de soutenir financièrement le Liban (...) à condition que la politique le permette. Un certain nombre de projets financés par l'Agence française de développement (AFD) n'ont pas abouti car ils n'ont pas été votés au Parlement », a-t-il conclu. Le Liban avait notamment perdu 46,5 millions d'euros d'aide de l'AFD pour un projet de construction d'écoles en juillet dernier du fait de son absence de ratification.

C. H.

Le Liban doit encore relever de nombreux défis pour exporter davantage en France et renforcer son attractivité. Tel était le principal constat dressé lors de la table ronde organisée hier par la Chambre de commerce de Beyrouth et du Mont-Liban, en présence de l'ambassadeur de France, Emmanuel Bonne, et de membres de plusieurs organisations patronales.Côté libanais, les attentes sont...
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