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Liban

Sleiman : Il faut distinguer entre nominations et promotions

L'ancien chef d'État Michel Sleiman a réaffirmé hier, dans une déclaration à l'agence al-Markaziya, les raisons de son opposition à l'examen par le Conseil des ministres de tout train de promotion au sein de l'armée. C'est, a-t-il expliqué, aussi bien contraire aux dispositions de la loi que préjudiciable à l'exercice des prérogatives du chef de l'État, déjà largement entamées par l'accord de Taëf.
Au sein de l'institution militaire, une promotion ou un train de promotions se font au moyen d'un décret ministériel ordinaire, signé par le chef de l'État, le chef du gouvernement, ainsi que par les ministres de la Défense et des Finances, a expliqué M. Sleiman. Il n'est pas besoin de les soumettre au Conseil des ministres. Et de préciser qu'il existe une différence entre promotions et nominations à des postes de la première catégorie.
Les promotions, a-t-il ajouté en substance, du bas de l'échelon militaire à son sommet, obéissent à des critères communs de compétence et d'ancienneté. Elles se font à la demande du ministre de la Défense, qui, sur proposition du commandant en chef de l'armée, émet un décret sur base de l'article 32 du décret 102. Ce décret distingue entre nomination et promotion des officiers. Ainsi, les membres du conseil militaire sont nommés, tandis que la promotion se fait au mérite, sur proposition du ministre de la Défense, et doit être acceptée par le président de la République.
« Que ceux qui prétendent vouloir récupérer les prérogatives présidentielles, et, à travers elles, les droits des chrétiens, réfléchissent bien avant de réclamer que le décret de promotion soit soumis au Conseil des ministres, même à titre consultatif. Ce serait affaiblir davantage encore les prérogatives présidentielles (...). Il vaut mieux, au contraire, rester attaché à ce qui reste de ces prérogatives, plutôt que de les disperser entre 24 ministres », a-t-il conclu.

L'ancien chef d'État Michel Sleiman a réaffirmé hier, dans une déclaration à l'agence al-Markaziya, les raisons de son opposition à l'examen par le Conseil des ministres de tout train de promotion au sein de l'armée. C'est, a-t-il expliqué, aussi bien contraire aux dispositions de la loi que préjudiciable à l'exercice des prérogatives du chef de l'État, déjà largement entamées par...

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