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Liban

Jreissati : Aoun a dit ses trois « non »...

Commentant hier la participation ponctuelle du chef du bloc du Changement et de la Réforme, le député Michel Aoun, à la séance de dialogue, mardi, et sa décision d'y déléguer désormais des députés de son bloc, l'ancien ministre Sélim Jreissati a souligné, dans un communiqué, que le leader chrétien « a opposé ses trois "non" aux nominations militaires et s'en est allé : non à l'usage des postes comme pots-de-vin, non aux cadeaux, non aux lots de consolation et non au troc ».
« Pensant que le général Aoun serait épuisé avec l'approche du 15 octobre (date du départ à la retraite de son candidat, le général Chamel Roukoz, NDLR), d'aucuns ont essayé de l'entraîner vers des solutions contraires au pacte, à la Constitution et à la loi, qui passent soit par la relance du gouvernement, soit par la reprise des activités législatives, à l'ombre de la vacance présidentielle. Ils n'en sont sortis que perdants et désillusionnés : il est temps qu'ils comprennent que le général Aoun est un leader attaché à ses principes et constant dans ses positions, a ajouté M. Jreissati. Le général Michel Aoun a demandé que les nominations soient approuvées selon le mécanisme de l'article 65 de la Constitution, alors que d'autres ont court-circuité le gouvernement par des décisions ministérielles anticonstitutionnelles, reportant le départ à la retraite de responsables militaires et sécuritaires. Ceux-là mêmes qui réclament la relance de l'exécutif et l'immunisation de l'institution militaire interdisent au cabinet de combler les vacances au sein du Conseil militaire, tout en réclamant sa relance, a-t-il affirmé. De prorogation en prorogation anticonstitutionnelles, visant seulement à protéger les réseaux d'intérêt des gouvernants, le peuple a fini par s'insurger, c'est-à-dire le peuple ayant pris part aux contestations civiles, mais aussi le peuple libanais grandiose, le peuple du Courant patriotique libre, auquel le général Michel Aoun a donné un nouveau rendez-vous, le 11 octobre courant », a déclaré M. Jreissati.
Pour sa part, l'ancien ministre Gaby Layoun a posé la question de savoir si « la solution à tous les problèmes du pays était tributaire de l'avancement du général de brigade Chamel Roukoz ? » « C'est la fin du jeu, c'est ce que nous comptons leur dire dimanche prochain », a-t-il déclaré à l'agence al-Markaziya, précisant que « notre participation au dialogue est minimale ».
Quant au député Farid el-Khazen, il a dénoncé « la méthode vindicative » ayant prévalu au niveau du dossier des nominations. « Si la volonté y était, une issue aurait été trouvée », a-t-il souligné.

Commentant hier la participation ponctuelle du chef du bloc du Changement et de la Réforme, le député Michel Aoun, à la séance de dialogue, mardi, et sa décision d'y déléguer désormais des députés de son bloc, l'ancien ministre Sélim Jreissati a souligné, dans un communiqué, que le leader chrétien « a opposé ses trois "non" aux nominations militaires et s'en est allé : non à...

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