« Bassil est illégal », souligne l’opposition aouniste basée à Paris

L'opposition au directoire actuel du Courant patriotique libre (CPL), basée à Paris, est revenue à la charge hier, estimant que l'élection d'office du ministre Gebran Bassil à la tête de la formation aouniste était grevée d'irrégularités. L'opposition a déploré « une série d'amendements au statut interne du CPL sans consulter la base ou le comité fondateur », « la mise en place d'un mode de fonctionnement non démocratique qui octroie des pouvoirs absolus au chef, ce qui est en contradiction avec le pacte fondateur du CPL », ainsi que « la suspension du conseil d'arbitrage qui devait superviser les élections », ou encore « les pressions exercées contre certains candidats ou le rejet de certaines candidatures pour des raisons absurdes ».
« Ces élections sont illégales et contreviennent au pacte fondateur du CPL. Par conséquent, l'élection de Gebran Bassil est illégale et Michel Aoun reste chef du CPL », ajoute le communiqué.