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Maliki : Ce qui s'est passé à Mossoul est un complot ourdi à Ankara qui s'est ensuite déplacé à Erbil

L'ancien Premier ministre irakien juge "sans valeur" le rapport d'enquête parlementaire sur la chute de la ville aux mains de l'EI.

L'ancien Premier ministre irakien Nouri al-Maliki. AFP PHOTO / POOL / BRENDAN SMIALOWSKI

L'ancien Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a jugé mardi "sans valeur" un rapport d'enquête parlementaire l'impliquant dans la chute en juin 2014 de Mossoul aux mains des jihadistes du groupe Etat islamique (EI).

"Le résultat émanant de la commission d'enquête parlementaire sur la chute de Mossoul n'a aucune valeur", a affirmé M. Maliki sur sa page Facebook. Ce rapport "est dominé par des divergences politiques et dénué de toute objectivité", selon lui.
"Ce qui s'est passé à Mossoul est un complot ourdi à Ankara, qui s'est ensuite déplacé à Erbil", a dit l'ex-Premier ministre en faisant référence à la Turquie et au Kurdistan autonome irakien.

M. Maliki, actuellement vice-président, se trouvait mardi en Iran où il devait rencontrer le guide suprême de la République islamique l'ayatollah Ali Khamenei, a indiqué un responsable de son cabinet.
L'EI s'était emparé de Mossoul, la deuxième ville d'Irak, au début de son offensive fulgurante lancée dans le nord de l'Irak en juin 2014 face à des forces gouvernementales en déroute.

 

(Lire aussi : Les forces irakiennes avaient reçu l'ordre de ne pas se battre)


Le rapport, remis dimanche au président du Parlement, Salim al-Joubouri, implique 35 autres responsables, dont ceux du ministre de la Défense de l'époque Saadoun al-Doulaimi et du gouverneur de la province de Ninive, dont Mossoul est le chef-lieu, Atheel al-Nujaifi.
"Aucun des noms présents dans ce rapport ne sera effacé, et tous seront transmis à la justice (...) et ceux qui sont responsables de la chute de Mossoul devront rendre des comptes", a assuré M. Joubouri.

En tant que commandant en chef de l'armée, M. Maliki a cherché à centraliser le contrôle de l'armée dans ses services et joué une part importante dans son affaiblissement, en nommant notamment des commandants choisis pour leur loyauté plutôt que leur compétence, selon plusieurs experts.
La politique de M. Maliki, un chiite, avait suscité le mécontentement de la minorité arabe sunnite.

 

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