Le bloc du Futur au cours de sa réunion hebdomadaire.
Le bloc du Futur, réuni comme chaque mardi sous l'égide de son président, Fouad Siniora, est revenu à la charge contre le Hezbollah, lui imputant la responsabilité de la montée des extrémismes et de la crise économique, et égratignant au passage la formation aouniste.
Le Hezbollah « assume la responsabilité de la dangereuse situation dans laquelle se trouve l'économie libanaise, en raison de la couverture politique qu'il assure au bloc du Changement et de la Réforme, qui lie le sort du pays et la coexistence à des intérêts personnels et familiaux étroits », souligne un communiqué du bloc haririen.
Les députés du Futur appellent une nouvelle fois le Hezbollah à se se retirer de Syrie, rendant ce parti « responsable en grande partie de la montée des extrémismes et de la violence destructrice contre lesquels on ne peut lutter que par un renforcement des forces de modération et d'ouverture ».
Le bloc déplore aussi que « le Hezbollah et ses alliés au Liban contribuent à la paralysie du gouvernement, après avoir empêché l'élection d'un président de la République ».
« Entraver le travail du gouvernement a des retombées très négatives sur l'économie et sur les opportunités de création d'emplois, sans compter le recul de la qualité des services », relèvent les parlementaires du Futur.